Menu
Vignette

Mes premières plantes aromatiques de balcon

Publié le 22 juin 2018 dans Green Life

Je ne suis pas peu fière. Je m’en faisais tout un monde, et jusqu’à présent, j’ai l’impression que mes premières plantes aromatiques ne se portent pas trop mal. Il faut dire que j’ai beaucoup potassé le sujet avant de me lancer. Mine de rien, c’était un petit investissement de départ entre les bacs, le terreau et les godets à rempoter.

Première exigence, et pas des moindres, trouver des plants issus de l’agriculture biologique. Nous avons trouvé les nôtres chez Truffaut mais la Biocoop en propose également dès courant avril. Dès le 2 avril, j’étais dans le magasin à parcourir l’arrivage disponible, en repérage. Ensuite, il a fallu observer un peu notre balcon : Quelle place disponible ? Quel poids avons-nous envie de faire supporter à la structure puisque nous vivons en étage ? Et enfin, quel est l’ensoleillement disponible sur notre balcon ? De la même manière que l’aménagement d’un appartement doit s’adapter à l’appartement, vos plantes aromatiques devront se contenter des conditions d’ensoleillement et d’exposition au vent offertes par votre extérieur.

Notre balcon est tout en longueur, nous souhaitions donc des jardinières rectangulaires. Nous ne voulions pas de bacs en plastique. Les pots en terre sont ce qu’il y a de mieux mais nous avions peur du poids global. Finalement, nous avons opté pour des petites jardinières en bois certifié FSC (le top du top). Petit plus, le bois provient des Alpes et le prix n’est pas excessif pour des bacs que nous espérons conserver très longtemps. Dernier avantage : ces pots ne craignent pas le gel. C’est un argument important car ils sont destinés à passer l’hiver dehors, et que les températures sont parfois négatives en Bretagne l’hiver. Et puis nous les trouvions plutôt décoratifs.

Le secret, pour cultiver facilement des plantes aromatiques sur son balcon, consiste à choisir des aromates pour lesquels vous pourrez facilement reproduire leurs conditions de vie au naturel. Le parfait contre exemple : Nous avons acheté deux variétés de thym. Elles ont pris place dans une jardinière avec le même terreau potager que celui utilisé pour notre ciboulette et notre plant de tomates cerises. Alors que le thym se développe au naturel dans la garrigue, un milieu plutôt rocailleux et sec. Je ne sais pas si ces deux variétés vont réussir à s’épanouir chez nous, mais jardiner, c’est également expérimenter.

Pour débuter, j’ai lu à plusieurs reprises qu’il était préférable de s’intéresser aux godets à rempoter plutôt qu’aux graines, dont la culture est longue et peut facilement faire baisser les bras. La plupart du temps, il faut commencer les cultures en intérieur tant qu’il fait froid à l’extérieur. En ce qui concerne les godets, le rempotage est simple : il suffit de faire tremper la motte avec le plant dans de l’eau afin de bien humidifier les racines, de verser des billes d’argiles au fond de votre jardinière afin de bien drainer l’eau, et de privilégier un terreau potager (utilisable dans « agriculture biologique ») riche en nutriments. Surtout, il ne faut pas hésiter à bien arroser après le rempotage, mon papa m’a confié que c’était une astuce de jardinier. Autre astuce de jardinier : isoler la menthe. Apparemment, elle se développe très bien (et ça se vérifie chez nous) et prend le pas sur les autres aromates lorsqu’elle doit cohabiter dans un pot. Enfin, il faut savoir qu’il existe deux types de plantes aromatiques : les annuelles et les vivaces. Les annuelles sont celles qui vivront leur cycle complet en une année, quoique vous fassiez. Il faudra donc racheter des godets à rempoter chaque année. Les plantes vivaces sont celles qui peuvent repousser chaque année. « Dès l’automne, la partie aérienne de ces aromatiques vivaces va sécher. Pas de panique, il n’y a rien de plus normal ! Laissez-les en l’état pendant l’hiver et au printemps suivant, il suffira de couper les feuilles sèches pour assurer la nouvelle pousse… Magique ! » (source : lapausejardin.fr).

Nous nous sommes fixés plusieurs objectifs cette année pour notre premier essai. Je les partage avec vous, comme dans un journal de bord, afin de m’en souvenir l’année prochaine, et nous ferons le point sur ce qui a fonctionné ou pas. Ainsi, nous pourrons apprendre et progresser ensemble si ça vous dit. D’ailleurs, n’hésitez pas à me communiquer vos trucs et astuces pour la culture de vos plantes aromatiques sur votre balcon. Tout d’abord, réussir à garder nos plants en vie jusqu’à la fin de l’été. Cela peut sembler facile mais je sais d’expérience qu’il est fréquent de trop arroser ou ne pas suffisamment arroser son potager. Trouver le juste milieux vient avec l’expérience. J’ai demandé conseils à mon papa qui est jardinier et fait pousser tous ses légumes depuis près de 40 ans. On verra bien avec le temps. Ensuite, nous souhaitons manger des tomates cerises issues de notre plant. Si cela fonctionne, on consacrera toute une jardinière aux tomates cerises l’année prochaine. Si la ciboulette et le persil survivent, nous doublerons les doses à rempoter afin d’en avoir suffisamment pour ne plus avoir besoin d’acheter des pots biologiques « prêts à consommer ». Si nos plantes aromatiques s’épanouissent, nous nous intéresseront au basilic (plante annuelle) car nous adorons le pesto ainsi qu’aux fraises car Monsieur l’amoureux adore la tarte aux fraises ! Enfin, le but ultime : réussir à faire repartir nos plantes vivaces l’année prochaine.

À l’heure actuelle, nous cultivons de la menthe, de l’origan, du persil, deux variétés de thym (nous en consommons tout l’hiver), du romarin, de l’estragon, de la ciboulette, un plant de tomates cerises. Et nous adorons nous occuper de notre petit potager chaque soir, avec Monsieur Chat qui joue les curieux. Pour tout vous dire, ces photos datent d’il y a déjà deux mois, et tout a bien poussé depuis !!!

Et vous ? Aimez-vous jardiner ? Avez-vous également un petit coin potager sur votre balcon ? Ou peut-être un vrai jardin potager comme mon papa ? C’est en tous cas très valorisant d’accompagner la nature dans son travail et de comprendre le cycle des plantes.

Bisettes !

Commentaires

  • Martine M. dit :

    Je fais un potager pour la 2ème année . L’an dernier je me suis reposée un peu sur mon père mais cette année j’y suis tous les jours. C’est très prenant. Mais ce que je n’appréhendais pas c’était la fatigue physique ! Et là je suis obligée de déchanter. J’ai mal partout…!!! Mais quel bonheur d’aller cueillir ses aromates, ses salades, fèves, petits pois, artichauts, courgettes et que du bio. Mon ail sèche, mes tomates et haricots verts poussent, ce n’est que du bonheur… mais à quel prix
    En tout cas bravo pour les jardinières ! Le principal risque à mon avis c’est le manque d’arrosage pendant les vacances par exemple.
    Belle journée.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Fermer la popin Abonnement à la newsletter
Fermer la popin