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Le magnifique livre Légumes par Maïtena Biraben

Depuis plusieurs jours maintenant, je teste régulièrement de nouvelles recettes tirées du livre de cuisine Légumes, écrit par Maïtena Biraben. Ce nouveau livre, paru chez Marabout, est un véritable coup de coeur ! Si vous suivez mon flux Instagram, vous savez déjà que nous sommes de plus en plus tournés vers une vie saine et le plus respectueuse de l’environnement possible. Désormais, nous cuisinons uniquement des légumes frais, midi et soir. Je prépare les repas du midi la veille au soir car nous déjeunons au bureau, en mode zéro déchet. Forcément, une telle pratique nécessite un peu d’organisation. J’établis donc un menu à la semaine, afin de pouvoir dresser une liste de courses au plus près de nos besoins réels. Consommer ainsi nous a permis de faire une douce transition vers les produits issus de l’agriculture biologique sans réellement avoir d’impact sur notre budget alimentaire.

Livre Légumes par Maïtena Biraben

Nous avons considérablement réduit notre gaspillage alimentaire. Cependant, l’inspiration manquait un peu au début, il y a un peu plus d’un an. De nouveaux livres de cuisine très simples ont donc régulièrement rejoints notre petite bibliothèque personnelle. C’est le cas de cette petite pépite qu’est le livre Légumes. À force de cuisiner en respectant quelques principes écologiques comme privilégier les légumes de saison, le choix des livres de cuisine m’apparaît plus clairement. J’ai d’ailleurs revendu plusieurs de nos livres sur le bon coin, convaincue de ne jamais les utiliser. Le livre Légumes répond justement à trois de mes critères : des recettes faciles, avec peu d’ingrédients, que l’on trouve facilement à l’épicerie de quartier et surtout, organisé par légumes. De plus en plus de livres sont organisés par saison, et ça paraît tellement logique en définitive !

Lorsque je cherche à établir le menu de la semaine, j’étale mes 4 ou 5 livres de cuisine préférés devant moi et je cherche des recettes en fonction des produits de saison, aperçus chez notre primeur la semaine précédente. Les petits marchands de quartier jouent d’ailleurs facilement la carte de la saisonnalité, c’est tellement mieux pour les papilles et la planète. Le livre est divisé en deux sections : les légumes de la saison chaude et les légumes de la saison froide.

Actuellement, je n’ai testé que les recettes de la saison en cours, mais j’aime déjà beaucoup ! Vous pouvez obtenir un aperçu des différentes recettes testées sur mon flux Instagram. Elles sont vraiment accessibles ! Je ne suis pas une cuisinière qualifiée, mais c’est comme tout : on s’améliore à force de pratique. Quel plaisir de ne jamais manger la même chose, et surtout, de ne plus se tarauder l’esprit à l’idée du repas à préparer. Tout est planifié ! On peut intervertir les repas, mais tout est à disposition pour la semaine.

Les recettes sont végétariennes mais il est parfois proposé d’ajouter quelques lardons par exemple. Il est vraiment pensé pour les personnes qui, comme nous, souhaitent manger davantage de légumes frais, sans pour autant devoir s’essayer à des recettes compliquées, avec des ingrédients que l’on ne possède pas de base. J’aime beaucoup les livres de cuisine vegan par exemple, mais je ne m’en sers jamais en définitive. J’ai acheté ce livre le 23 juin et depuis, j’ai du l’utiliser au moins 2 fois par semaine. Il est top !

Le petit plus de ce livre : certaines recettes sont prévues pour deux personnes. C’est tout bête, mais personne n’y pense jamais ! Alors, bien sur, il est facile de diviser une recette prévue pour 4 ou 6 personnes. Mais l’idée est là quand même ! Et la proposition accord met et vin. L’enseigne Nicolas suggère un vin à déguster avec la recette retenue.

 

Bref, vous l’aurez compris, je suis totalement conquise ! C’est un très bel ouvrage !

Et vous, quels sont vos livres de cuisine incontournables ?

Bisettes !

Le percarbonate de soude, un ingrédient indispensable

Le percarbonate de soude est moins connu que le bicarbonate, et pourtant, il est tout aussi indispensable. De la même manière que le bicarbonate, le percarbonate est naturel, écologique et économique. Il est également qualifié d’eau oxygénée solide.

Percarbonate de soude astuces

Le percarbonate est indispensable pour entretenir le linge blanc

Pour la petite histoire, sachez que le percarbonate est l’agent blanchissant utilisé dans les produits blanchissants vendus dans le commerce. Il est non toxique pour l’environnement car il ne contient pas d’additifs contrairement à eux. Son impact est qualifié de « soft » pour l’environnement car il est biodégradable.

Percarbonate de soude astuces

Nettoyer votre nid avec du percarbonate

Le percarbonate peut remplacer l’Eau de Javel dans pratiquement toutes ses fonctions. Il est conseillé de porter des gants pour le manipuler, par précaution. Il ne faut pas l’utiliser sur les surfaces en aluminium.

Percarbonate de soude astuces

En résumé, le percarbonate est devenu un indispensable dans notre nid. Nous ne craignons plus d’investir dans du linge blanc de maison. Il est devenu tellement facile de l’entretenir !

Connaissiez-vous le percarbonate ? Avez-vous quelques astuces à partager avec moi ?

Bisettes !

La Maison du Zéro Déchet de Zero Waste France

Il y a quelques jours, une maison un peu particulière a ouvert ses portes à Paris. En effet, l’association Zero Waste France, dont l’objectif est de participer à la réduction des déchets, a vu l’un de ses projets se concrétiser : la Maison du Zéro Déchet. Celle-ci est située sur la butte Montmartre, à deux pas du Marché Saint-Pierre.

(Crédit Photo : @Stefano Borghi)

En quoi consiste Zero Waste France ?

Zero Waste France est une ONG qui travaille à la réduction des déchets depuis près de vingt ans. Elle s’adresse aux particuliers, aux entreprises, ainsi qu’aux collectivités et institutions. L’idée de La Maison du Zéro Déchet a germé il y a un an, lors de la première édition du Zero Waste Fest, un festival portant sur le zéro déchet, qui se tenait à La Villette (Cabaret Sauvage). Zero Waste France a ainsi pu mesurer la portée de son discours, et constater que le mouvement touchait de plus en plus de monde. Ce fut l’occasion de présenter les initiatives prises par de nombreuses villes aussi bien en France qu’à l’étranger (Lorient collecte les déchets organiques, San Francisco s’est engagée à atteindre le zéro déchet d’ici à 2020, etc.). L’ONG s’attache à ne pas dépendre des subventions et a préféré faire appel au financement participatif. Ainsi, La Maison du Zéro Déchet a été financée via Ulule à 155% de son objectif initial.

(Crédit Photo : Edouard Marchal)

Quel est la raison d’être de la Maison du Zéro Déchet ?

La Maison du Zéro Déchet sera tout d’abord une boutique, où l’on pourra facilement se procurer des solutions durables, à adopter sans plus attendre. Vous y trouverez des objets bien pensés, que vous pourrez garder sur le long terme, et qui permettront de considérablement réduire vos déchets. Nous avons déjà commencé à remplacer le jetable par des versions durables chez nous. Ce sont de petits gestes, qui auront tout de même un impact, sur la durée. Exit le saupalin, les cotons, et les sachets plastiques. Nous utilisons désormais des lingettes lavables, des cotons lavables ainsi que des sacs à vrac lavables pour nos courses alimentaires. Nous en sommes rendus à un stade où notre poubelle de déchets recyclables est plus importante que notre poubelle de déchets non recyclables. Ce qui est le plus impressionnant, c’est notre bac à compost que nous devons désormais vider 2 à 3 fois par semaine. Toutes ces solutions et bien plus encore, seront donc commercialisées dans la Maison du Zéro Déchet. Des conférences et ateliers y seront régulièrement organisés. C’est précisément là que je regrette de ne pas être parisienne :) !!!

(Crédit Photo : Twitter Zero Waste France)

Ce serait chouette que ce projet se propage et donne naissance à des boutiques similaires en Province (à Rennes de préférence :)).

Qu’en pensez-vous ?

Bisettes !

Le bicarbonate de soude et ses nombreux usages

Le bicarbonate de soude est également appelé bicarbonate de sodium. Cette poudre blanche très fine est biodégradable, non toxique et non inflammable. Il est naturel, sans conservateur et soluble dans l’eau. En plus d’être économique, il est polyvalent. Vous le verrez à travers quelques-unes des astuces qui vont suivre, glanées au cours de mes nombreuses lectures sur le sujet. Sachez tout de même que celui-ci possède des propriétés anticalcaires et antiacides. C’est également un abrasif doux. Il est désodorisant, détachant et doit parfois être couplé à d’autres ingrédients incontournables comme le citron ou le vinaigre blanc pour renforcer son efficacité.

bicarbonate de soude astuces

Il faut différencier le bicarbonate technique du bicarbonate alimentaire. Le bicarbonate alimentaire sera utilisé pour les usages culinaires, d’hygiène corporelle ainsi que pour les animaux de compagnie.

Entretenir votre linge avec du bicarbonate

Nettoyer naturellement votre nid avec du bicarbonate

Cuisiner avec du bicarbonate

En cuisine, veillez à n’utiliser que du bicarbonate alimentaire, acheté au rayon pâtisserie de votre épicerie. Le bicarbonate technique qui s’achète au rayon bricolage n’est pas comestible.

Prenez soin de vous avec du bicarbonate

Comme en cuisine, c’est le bicarbonate alimentaire qui sera le plus adapté pour vos soins d’hygiène corporelle. Le bicarbonate technique qui s’achète au rayon bricolage n’est pas adapté. Ses propriétés alcalines en font un allié dans la salle de bain. Il remplit de nombreuses fonctions dans les salles de bain zéro déchet.

ÉDIT du 05/07/2017 : Il existe effectivement un bicarbonate encore plus fin que le bicarbonate alimentaire. Il est commercialisé en pharmacie et parapharmacie. Mais j’ai lu que la version alimentaire convient parfaitement pour un usage cosmétique (Le bicarbonate de soude, Éditions Massin).

bicarbonate de soude astuces

Cet ingrédient magique est devenu l’un de nos indispensables à la maison. Et vous, l’utilisez-vous ? Avez-vous des astuces à partager avec moi ? :)

Je vous laisse avec cette jolie synthèse qui provient du site Idécologie, qui a fermé ses portes, et que je regrette déjà !

(Source : IDECOLOGIE)

Béa Johnson, la reine du zéro déchet

Si vous vous êtes un petit peu intéressés au mode de vie zéro déchet, vous avez très certainement déjà entendu parler de Béa Johnson. Cette française, installée aux États-Unis, est l’auteur du best-seller Zéro déchet. Son mari, ses deux enfants et elle ne produisent pratiquement plus de déchet (moins d’un bocal par an) depuis 2008.

(Crédits photos : Béa Johnson)

Après voir connu une vie faste à l’image du rêve américain (et son opulence donc), Béa Johnson a été contrainte de déménager, et laisser ses affaires dans un box quelques temps. Elle s’est alors rendu compte que seul l’indispensable lui suffisait. C’est le livre qui m’a ouvert les yeux et communiqué l’envie de faire de mon mieux pour vivre ma vie différemment. Je ne souhaite pas me résumer à ma consommation. Une vie riche d’expériences et de voyages, voilà la vie que j’espère vivre et que je m’efforce chaque jour de suivre. D’ailleurs, je vous parlerai prochainement de compensation de l’empreinte carbone pour les voyages.

Avec Monsieur l’amoureux, nous sommes convaincus que les différents voyages que nous avons déjà eu la chance de pouvoir vivre ensemble nous ont fait grandir différemment. Nous partageons un tas de souvenirs fabuleux alors que nous voyageons avec le stricte nécessaire (un sac à dos chacun et une gourde en inox). Aucun superflu dans nos bagages. Nos voyages sont uniquement tournés vers l’expérimentation, les visites et les découvertes.

L’idée de Béa Johnson consiste à posséder moins, pour être plus léger et faire de belles économies. Savoir consommer sans produire de déchet. Être en mesure de s’équiper peu mais durablement, et surtout, déborder d’ingéniosité pour donner plusieurs fonctions à un même objet. Sa théorie se résume facilement en 5 étapes : Refuser, réduire, réutiliser, recycler et enfin composter. Sa maison est exactement comme je l’imaginais en parcourant mon livre de poche. Une maison zéro déchet épurée, blanche et très lumineuse. J’aime beaucoup son habitation. J’adorerai être capable de me délester autant. Le ménage doit être rapide, afin de privilégier les expériences en famille à l’extérieur de la maison.

Depuis la lecture de son livre, je refuse systématiquement les dosettes d’échantillons, les publicités dans notre boîte aux lettres et je me suis désabonnée de bon nombre de newsletters. Elles sont peu lues faute de temps, mais polluent beaucoup en terme de stockage, d’envoi tout en poussant à la consommation. Il est difficile de mettre en pratique tous les conseils de Béa Johnson du jour au lendemain. La réduction des déchets est un très long chemin. On essaie, on expérimente, on s’adapte également. Il y a une petite idée notamment à laquelle j’ai du mal à adhérer. Béa Johnson conseille de refuser les tickets de caisse afin de ne pas les rapporter à la maison et ainsi ne pas générer de déchet. Mais si le ticket existe c’est que le déchet a déjà été créé. Peu importe qui le jette, non ?!

Quoiqu’il en soit, c’est un très bon livre pour ouvrir les yeux sur une société de surconsommation à laquelle chacun de nous participe. Il suggère quelques bonnes idées, faciles à adopter, et qui vont réellement changer la donne. D’autres sont plus compliquées. J’ai souhaité m’abonner dans une bibliothèque municipale et aux Champs Libres à Rennes pour ne plus acheter de livre. Mais lorsque je m’y suis rendue, j’ai constaté que ma bibliothèque à la maison était beaucoup plus fournie et récente que là-bas. J’avais proposé d’offrir plusieurs ouvrages que j’avais reçu en service presse pour le blog afin de les partager avec d’autres. Impossible. Les bibliothèques refusent les dons afin de pouvoir renouveler leur enveloppe de crédit annuel.

En résumé, il faut savoir faire la part des choses. Il y a des idées à prendre et d’autres à laisser. Mais je vous recommande vraiment le livre Zéro déchet et le blog Zero Waste Home comme point de départ. C’est une super idée de cadeau à véhiculer autour de nous également !

L’avez-vous déjà lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bisettes !

Encyclopédie de la cuisine végétarienne

Depuis plus d’un an maintenant, Monsieur l’amoureux et moi avons adopté un nouveau mode de vie. Je ne couds pratiquement plus, vous avez du le remarquer, même si j’ai quelques projets en tête à partager avec vous. L’univers de la couture m’attire beaucoup moins car j’ai de plus en plus de mal à coudre pour coudre. Cette course à la productivité pour être le premier à présenter une idée, être le blog le plus suivi ou le plus commenté me dérange. J’ai le sentiment d’avoir beaucoup grandit en 1 an. Notre mode de vie est plus « slow ». Désormais je passe près de deux heures chaque soir en cuisine. L’Encyclopédie de la cuisine végétarienne m’a été d’une aide précieuse.

Le fait maison a pris une place importante, à force de lectures instructives et de découvertes alimentaires. Tout a été revisité. Le besoin d’apprendre à cuisiner les produits frais s’est rapidement fait sentir. Apprendre à préparer des légumes que nous ne mangions que chez Mémé a nécessité de nous équiper différemment, tout en respectant notre souhait de moins consommer.

Une première partie est consacrée aux légumes et à leur préparation. Ainsi, j’ai appris à cuisiner des asperges ou des artichauts poivrades, et c’est trop bon, en plus d’être trop facile ! Avec des produits de saison, le goût est délicieux sans avoir besoin d’être trop travaillés. C’est le chapitre que j’utilise le plus. Le livre comprend également un chapitre sur les différentes façons de cuire le riz ou bien les légumineuses. Ce chapitre est bien pratique pour cuisiner les produits en vrac de la Biocoop dont les temps de cuisson ne sont pas indiqués.

Le soja tient évidemment une place de choix dans ce bel ouvrage consacré à la cuisine végétarienne. Personnellement, j’évite de consommer du soja car il est reconnu qu’il peut provoquer des troubles hormonaux si on y est sensible. Les oléagineux, les fruits exotiques, les champignons et les algues y sont également étudiés.

Enfin, la dernière partie de cet ouvrage propose une multitude de recettes végétariennes ainsi que plusieurs alternatives pour remplacer les oeufs ou le fromage dans les préparations culinaires. Mon coup de coeur concerne les planches de fruits ou légumes qui permettent d’en apprendre un peu plus sur leurs différentes variétés. Ce livre s’adresse aussi bien aux végétariens qu’aux personnes désireuses d’apprendre à cuisiner les légumes, tout simplement.

Connaissiez-vous le livre Encyclopédie de la cuisine végétarienne ? Avez-vous des livres de ce type à me recommander ?

Belle journée !

Notre week-end à l’Ile de Ré [cityguide]

Comme vous avez pu le découvrir sur Instagram, nous sommes allés visiter l’Ile de Ré pendant quelques jours, en mai dernier. J’avais lu plusieurs fois sur différents blogs, que cette île méritait véritablement le détour. Alors, je vous épargne le suspens, Monsieur l’amoureux et moi avons été assez déçu de notre séjour de 3 jour (3h30 de bouchon pour entrer sur l’île un peu trop construite à notre goût). L’Ile de Ré, c’est joli par endroit, mais je ne comprends pas le succès rencontré par cette île. Nous avons déjà vu des endroits beaucoup plus sauvages et mieux préservés comme Oslo par exemple. Néanmoins, nous avons fait le choix de profiter pleinement de notre séjour et vous montrer les quelques points positifs de l’île. Mais ne vous y trompez pas, toute l’ile n’est pas comme ça. Certains petits bourgs se distinguent effectivement comme St Martin-de-ré, Ars-en-ré et Les Portes-en-ré, qui sont plutôt mignons. On en fait vite le tour, mais c’est toujours agréable de visiter des ports, apercevoir l’eau, et prendre le soleil en prenant le temps de déguster les spécialités locales.

Cependant, nous dormions à l’entrée de l’île (Rivedoux-Plage) qui mesure 30 km de large. Ce n’était peut-être pas idéal pour profiter de l’île. Nous avions réservé tardivement et la plupart des hôtels étaient déjà complets. Nous avons l’habitude de voyager à pied, alors, nous pensions pouvoir faire la même chose sur l’île. Les différents points intéressants de l’ile sont très éloignés les uns des autres. L’hôtel était définitivement loin de tout, surtout pour louer des vélos et nous rendre aux différents points de visite souhaités. Bref, nous avons du nous résoudre à nous déplacer en voiture. Là encore, nous étions assez déçus de découvrir que chaque bourg est équipé de plusieurs grandes aires de stationnements… Je ne m’attendais pas du tout à ça. D’ailleurs, l’ile regorge de voitures (et pas les plus petites hein, il n’y avait pratiquement que des 4×4). Je pense que c’est ce qui m’a le plus déçu. Ce type d’installation prouve que l’île a vraiment été aménagée pour les touristes, et ça nous a beaucoup gêné pendant notre séjour.

L’Office de tourisme propose un petit guide très bien fait pour préparer son séjour, ainsi qu’une carte des différentes pistes cyclables. Nous n’avons pas trouvé de guides de voyage autres concernant l’Ile de Ré. Le Phare des baleines est un peu incontournable (si on oublie le marché à touristes situé juste à côté). Il culmine à 57m de hauteur et compte 257 marches. Il offre une vue panoramique sur l’Ile de Ré et les pertuis. Il est possible de visiter La ferme découverte de L’huîtrière (mais il faut être 10 au minimum) ou bien la Coopérative des Sauniers  les mardi et jeudi matin sur réservation (et ainsi faire le plein en fleur de sel et gros sel). L’Écomusée du Marais Salant propose une visite guidée d’un marais salant en activité. Les fortifications de St Martin-de-ré sont classées au patrimoine mondial de l’UNESCO (l’été, il existe des visites guidées de nuit). L’Abbaye des Châteliers en ruine mérite également que l’on s’y arrête. Entourée de champs de coquelicots, elle s’inscrit dans un joli paysage. La plage de la Conche est la plus belle de l’île.

Les glaces La Martinière avec un cornet gaufrette à la fleur de sel sont une véritable institution sur l’île. Les différents restaurants que nous avons essayé ont tous un point en commun : l’addition est salée, et la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Nous avons tout de même eu plusieurs plaisirs culinaires. L’Avant Port est situé à St Martin-de-ré et a l’avantage d’être à situé à l’écart des tablées pour touristes. Il offre une jolie terrasse avec vue sur le port. La cuisine y est savoureuse, les huîtres sont exquises. La décoration industrielle et le patio intérieur sont très chouettes. Le Chasse-Marée, situé à Les Portes-en-ré, est une petite perle, que nous avons découvert par hasard. Monsieur a beaucoup aimé flâné à Les Portes-en-ré, aussi, il voulait y rester pour dîner. Enfin, la Cabane du Fier, a été notre coup de coeur. Nous y sommes arrivés après avoir marché depuis Ars-en-ré, en longeant les nombreux marais salants (gare aux coups de soleil, nous avons été servi). La Cabane du Fier dispose d’une terrasse avec vue sur les marais salants. Il s’agit d’une ancienne cabane d’ostréiculteur qui a été transformée en restaurant. Véritablement dépaysant ! Une petite précision : pensez à réserver les restaurants et parfois, plusieurs semaines en avance. Nous voulions tester l’Écailler, mais il n’y avait plus de place depuis un moment.

Enfin, un joli endroit pour prendre un verre, avec vue sur la mer : la Cabane de la Patache. Vous pouvez retrouver nos adresses coups de coeur sur mon Instagram ainsi que celui de Monsieur l’amoureux (ses photos sont bien plus belles). Comme d’habitude, je partage avec vous la carte Google Maps que j’avais préparé pour notre séjour.


Vous connaissez l’Ile de Ré ? Avez-vous aimé ?

Bisettes !

Moins gaspiller c’est pas sorcier !

J’avais très envie de vous présenter le livre Moins gaspiller c’est pas sorcier !, édité par Marabout. C’est l’un de mes livres préférés depuis plus d’un an déjà. Ce livre est celui qui m’a permis de me rendre compte que quelque chose clochait dans notre manière de consommer. La société surconsomme et c’est cette surconsommation qui met l’environnement en danger. Apprendre à consommer de façon raisonner et raisonnable prend du temps. Cependant, ce livre est l’idéal pour amorcer un changement en douceur, étape par étape.

Le livre Moins gaspiller c’est pas sorcier ! aborde toutes les thématiques du quotidien

Cet ouvrage me donne l’impression d’avoir accès à toutes les connaissances acquises par mes grands-parents, à force d’expériences. D’abord, les conseils et astuces sont faciles à mettre en place au quotidien. Ensuite, il aborde toutes les thématiques du quotidien. Le livre de 215 pages est découpé en 6 chapitres : habiter, cuisiner, jardiner, s’habiller, prendre soin de soi, ralentir. On apprend ainsi à économiser l’énergie au quotidien et à privilégier les matériaux durables. Apprendre à réparer, donner et recycler ou encore nettoyer et entretenir sont les bases d’une consommation écologique.  Il nous propose d’apprendre à acheter moins mais mieux, nous équiper au minimum et cuisiner zéro déchet. Le jardin est également présent dans ce livre, bien construit, afin d’adopter les bons gestes. L’hygiène n’est pas en reste. Savoir se passer des produits de beauté vendus en grandes surfaces est une bonne chose pour sa santé. De plus en plus d’études pointent les méfaits des perturbateurs endocriniens, pour ne citer qu’eux.

Le livre Moins gaspiller c’est pas sorcier ! pour consommer moins et mieux

Les consommateurs ont le pouvoir d’influencer le commerce par ses choix d’achat. Ne serait-ce qu’en réapprenant à consommer des fruits et légumes de saison, par exemple. La preuve : les grandes surfaces n’ont de cesse d’agrandir leurs rayons bio, pour faire face à une demande croissante. Distinguer et reconnaître les labels est l’un des seuls moyens de s’y retrouver. Consommer moins est synonyme d’économie. De nombreuses recettes pour fabriquer ses produits d’entretien et ses cosmétiques sont présentes dans le livre. Nous nous en rendons compte régulièrement à la maison. Nous avons remplacé les cotons jetables et le saupalin par des versions lavables. Les moules en teflon ont laissé place à des moules en verre et en porcelaine. Les bouteilles d’eau en plastique ont laissé place à une gourde en inox. Des gestes simples, qui auront un impact sur l’environnement et notre santé.

Cette bible me rappelle beaucoup les livres d’économie domestique que l’on peut parfois apercevoir dans les vide-greniers et dont je raffole. Enfin, ces connaissances pratiques et économes constituent un vrai savoir, qu’il est important de transmettre à ses proches et à ses enfants.

La prochaine mise en application des conseils de ce livre : créer un potager d’aromates en pot dans notre cuisine, pour remplacer les herbes fraîches achetées régulièrement chez le primeur.

J’espère que ce livre coup de coeur vous plaira autant qu’il me plaît.

Avez-vous des livres auxquels vous aimez vous référer régulièrement ?

Bisettes !

Les bougies à la cire végétale Minette à bicyclette

L’hiver, dans notre nid, il y a toujours des bougies qui se consument. Depuis plusieurs années maintenant, l’hiver est pour nous, synonyme de « Hygge » à la maison. Bien avant de connaître ce concept venu du Danemark. « Hygge » est assez difficile à définir. C’est un sentiment, une manière de vivre, qui prône le cocooning, les belles matières, les moments partagés avec nos proches, les belles ambiances avec des bougies parfumées, etc. Dans la mesure où nous inspirons à une vie plus saine et respectueuse de l’environnement, j’ai commencé à me renseigner sur les bougies et leurs compositions. Autant vous dire qu’encore une fois, j’ai été effrayée par le manque d’information et surtout, les compositions dangereuses qui sont pourtant commercialisées. Je pense notamment à toutes ces bougies parfumées que l’on achète au rabais chez le Suédois ou d’autres enseignes pour l’aménagement intérieur. Nous utilisons depuis quelques mois, les bougies Minette à bicyclette et nous en sommes ravis.

L’engagement écologique de Minette à bicyclette

Derrière cette enseigne, nous retrouvons Emmanuelle. Elle fabrique ses bougies de façon artisanale, à la main, dans le sud de la France. Personnellement, j’ai vraiment à cœur de privilégier la consommation de produits fabriqués en France. Quelque part, on participe au maintien ou à la création d’emploi dans notre pays, et l’idée me plaît. Emmanuelle a fait le choix de la nature, et ceci, jusqu’à l’emballage de ses produits. Les bougies sont coulées dans de jolis pots en verre qui rappellent les pots d’apothicaires. Ils sont ambrés pour préserver la qualité et les propriétés des produits. Ils pourront facilement être réutilisés après. L’emballage est 100% recyclable. La cire de soja est 100% biodégradable et issue d’une filière du nord de l’Amérique qui ne participe pas à la déforestation. Les mèches utilisées sont en coton avec une âme papier et pré-cirées à la cire végétale. Elles sont certifiées oko-tex et non traitées. La colle employée pour les étiquettes est sans solvant et les parfums sélectionnés sont sans phtalates. Les phtalates sont des composés chimiques dérivées de l’acide phtalique, couramment utilisés comme plastifiants des matières plastiques et reconnus comme perturbateur endocrinien.

Les bougies Minette à bicyclette sont composées d’une cire 100% végétale

Pour être honnête, je ne m’étais jamais posée la question de la cire utilisée pour fabriquer les bougies que nous utilisions. Je les achetais principalement pour leur prix ou leur odeur. La première chose que j’ai appris en me documentant un peu, c’est que la cire la plus couramment utilisée pour les bougies à bas prix est à base de paraffine. Il s’agit d’une cire d’origine minérale, dérivée du pétrole. Intéressant. J’allumais donc chaque soir, un dérivé de pétrole, dans notre nid, et je me délectais de l’odeur de ces bougies… J’ai donc appris que les bougies à la composition saine, utilisaient une cire 100% végétale. Si vous ne voyez pas cette mention sur la composition de votre bougie, il est préférable de passer votre chemin. Les bougies Minette à bicyclette sont élaborées à partir d’une cire de soja végétale garantie sans OGM, sans phtalates, produite exclusivement avec du soja de cultures renouvelables. Ces dernières ne nécessitent pas de pesticides et d’herbicides pour la croissance du soja. Cette cire permet de garantir une combustion saine, non toxique pour votre santé ou celle de vos proches (dîtes adieu aux traces de fumée noire sur les parois).

Vous l’avez compris, plus aucune bougie n’entre dans notre nid, avant d’avoir été rigoureusement sélectionnée par mes soins. La pollution intérieure est parfois plus nocive que la pollution extérieure. Il  faut veiller à aérer son logement tous les jours afin de renouveler l’air qu’il contient. Désormais, j’allume une seule bougie, au lieu d’une multitude, et je m’assure qu’elle est sans danger pour nous. Elle a l’avantage de parfumer agréablement notre nid. Les bougies Minette à bicyclette coûtent à partir de 16 €. Certes, c’est beaucoup plus cher que les bougies du suédois ou d’autres marques similaires. En même temps, j’ai passé l’hiver avec deux bougies Minettes à bicyclette, là où avant, j’accumulais les bougies chauffe-plats et les autres. C’est également une belle idée de cadeau à offrir ! Enfin une bonne nouvelle pour les rennais, les bougies sont disponibles chez French Blossom.

Et vous, utilisez-vous des bougies ? Avez-vous une marque coup de coeur ?

Bisettes !

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