Menu

Des perles de céramique pour purifier l’eau du robinet

Au sein de notre nid, nous testons différentes solutions pour améliorer la qualité et le goût de l’eau du robinet dont les perles de céramique. Nous avions l’habitude de consommer de l’eau gazeuse en bouteille. Puis, nous avons petit à petit modifié nos habitudes de consommation, en prenant conscience de la nécessité de consommer différemment pour la planète. L’eau en bouteille est une source de pollution importante (comme l’explique cette petite BD illustrée). La Biocoop a d’ailleurs cessé de vendre de l’eau en bouteille pour rester fidèle à ses convictions écologiques, au profit d’eau en vrac (via H2Origine).

(Infographie : Biocoop)

Au fur-et-à mesure de mes lectures, il est également apparu que le plastique (PET) des bouteilles libérait des perturbateurs endocriniens dans l’eau. « L’exposition à ces composés chimiques, même à faibles doses, peut engendrer des dysfonctionnements hormonaux, une baisse de la fertilité (voir une stérilité) et même le cancer du sein » (source : Bio à la une). Vous n’êtes pas sans ignorer que le plastique (à la différence du bio plastique) est issu du pétrole. J’étais déjà méfiante vis-à-vis du plastique dans notre habitation, mais je ne m’étais pas posé la question du plastique en tant que contenant alimentaire. Depuis, nous avons pris l’habitude d’acheter de l’eau gazeuse en bouteille de verre, à de rares occasions (mais comme ça coûte beaucoup plus cher, on s’en passe finalement très bien). J’avais déjà lu des billets de blogs sur les perles de céramique, commercialisées en France par Les Verts Moutons. Toutes les personnes qui les avaient testées semblaient convaincues. Laurence m’a gentiment proposé de les découvrir à mon tour. Comme d’habitude, j’avais très envie de me forger ma propre opinion.

En Allemagne, ces perles de céramique semblent déjà être très répandues. Leur action est bien différente des carafes filtrantes, puisqu’il ne s’agit pas d’un filtre mécanique. Les perles interviennent directement sur la structure de l’eau pour la rendre plus pure. Ces perles de céramique sont composées d’une argile enrichie en micro-organismes qui est capable d’éliminer le chlore, le calcaire et la plupart des résidus nocifs contenus dans l’eau du robinet. Notons que ces perles n’ont pas vocation à dépolluer une eau non potable. Elles sont recommandées pour l’eau du robinet, dès lors qu’elle est reconnue potable. Vous pouvez d’ailleurs vérifier la qualité de l’eau de votre commune en ligne. Elles existent également pour différentes utilisations spécifiques à la maison (dans le lave-vaisselle, dans le lave-linge, pour prolonger la durée de vie d’un bouquet de fleurs, etc).

Personnellement, je ne suis pas fan des carafes filtrantes. Déjà, elles sont en plastique. Ensuite, il est nécessaire de régulièrement remplacer leur filtre à charbon pour que celui-ci demeure efficace (bonjour les déchets !). Enfin, 60 millions de consommateurs a récemment mis en évidence que l’utilisation de ces carafes pouvaient devenir nocive pour la santé, dès lors que les filtres n’étaient pas régulièrement changés. Elles se transformeraient alors en nid à bactéries. L’Agence nationale de sécurité sanitaire va d’ailleurs dans le même sens et rappelle quelques règles à respecter si vous en êtes adeptes.

L’eau est de très bonne qualité à Rennes (Bretagne). Elle a régulièrement un goût de chlore malgré tout. Nous utilisons ces perles depuis plusieurs jours. L’eau n’a effectivement plus de goût. Le fait qu’elles soient durables est un vrai plus ! La technologie EM, utilisée par les perles céramiques, semble d’ailleurs très prometteuse pour la planète !

Si vous souhaitez vous forger votre propre opinion sur les perles de céramique, vous pouvez profiter d’un code de réduction dans la boutique Les Verts Moutons : –10% sur tout le site avec le code LALOUANDCO :).

Pour terminer, j’avais envie de partager avec vous quelques petites astuces, glanées au gré de mes lectures :

Bisettes !

Le furoshiki ou le paquet cadeau zéro déchet

Un cadeau de dernière minute à emballer ? Laissez-moi vous présenter le furoshiki. Cette pratique japonaise est ancestrale. Elle était régulièrement utilisée pour emballer des vêtements, des cadeaux ou de la nourriture. C’est une pratique qui revient de plus en plus au Japon. D’ailleurs, si comme nous, vous aimez les films d’animation japonais de Miyazaki, vous aurez déjà aperçu un furoshiki au bout d’un bâton de bois. Le héros l’utilise à la façon d’un baluchon.

Nous avons acheté ce furoshiki à New York, dans la jolie boutique zéro déchet de Lauren Singer, Package Free. Nous aimons ramener quelques souvenirs utiles de nos voyages. Il était accompagné de quelques conseils d’utilisation.

Cependant, il existe un nombre incalculable de pliages. Cela prend à peu près 1 minute à nouer. Monsieur l’amoureux, qui galère toujours à emballer ses paquets, apprécie sincèrement la facilité enfantine du furoshiki. Sincèrement, je trouve que le cadeau est bien plus joli ainsi ! Par contre, je précise d’emblée que je récupère mon paquet cadeau ;) !!! Je vous ai trouvé un exemple bien illustré pour vous initier à cet art du pliage :

(Source : Furoshiki Eco-Concept)

Vous pouvez aisément le coudre en un tour de main, puisqu’il suffit d’ourler les quatre côtés de votre carré de tissu, tout simplement. Il est également possible de ne pas réaliser d’ourlet, mais le tissu choisi sera bien plus durable une fois ourlé. Il pourra ainsi être lavé puis conservé plusieurs années, sans craindre l’effilochage. Plus le tissu sera fin, plus les noeuds seront jolis et faciles à nouer. Rien de sorcier ! Personnellement, j’ai manqué de temps cette année pour parer à tous mes besoins en matière de furoshiki mais il est clair que l’année prochaine, nous aurons réalisé un petit stock pour les prochaines années.

Plus les années passent, plus nous utilisons des emballages cadeaux recyclés. Nos proches se sont habitués. Tout au long de l’année, nous conservons tout ce qui pourra aisément être réutilisé (ruban, carte, coffret cadeau en carton, etc). Pour les plus petits, j’utilise encore du papier kraft, qui peut être recyclé, contrairement au papier cadeau. J’ai pratiquement terminé notre ancien stock de papier cadeau et emballages divers !!! Le bolduc a été remplacé par de la ficelle naturelle tout simple (plus économique que la baker twine, et tellement plus jolie, sur du papier kraft ou du journal).

L’avantage, c’est que l’on peut la récupérer une fois les cadeaux déballés. On fait la même chose pour les étiquettes cadeaux. Petit à petit, nous glissons naturellement vers le tissu, et nos proches semblent parfaitement l’intégrer. Cette année, j’ai enfin cousu les 3 hottes en jute pour nos neveux et notre nièce. Les jouets seront en bois et sains. Clairement, le furoshiki est la meilleure alternative écologique pour offrir des cadeaux à Noël. Une autre possibilité consiste à offrir des expériences (abonnement cinéma, place d’opéra, place de concert, saut à l’élastique, etc) en remplacement des objets. Ainsi, aucun besoin d’emballage cadeau !

Comment allez-vous emballer vos cadeaux cette année ?

Je vous souhaite à tous, par avance, un très joyeux Noël, en compagnie des gens que vous aimez !!!

Coudre une hotte de Noël [tutoriel zéro déchet]

De la couture sur ce blog ? Non, vous ne rêvez pas !!! Je vous le confesse, je n’avais pas touché à ma machine à coudre ou ma surjeteuse depuis des mois ! Je n’avais pas envie de coudre pour coudre, et ainsi avoir quelque chose à vous présenter sur le blog. Cette période de ma vie est révolue ! Désormais, je suis plutôt adepte du « slow life ». Prendre le temps, profiter des petits plaisirs de la vie. Noël est une période que j’affectionne tout particulièrement. L’an passé, j’avais commandé des fournitures pour coudre une hotte de Noël à chacun de nos neveux et nièces. Le temps m’avait manqué. Cette année, ce projet me tenait tout particulièrement à coeur.

Je vous propose donc un tutoriel illustré, comme au bon vieux temps, pour coudre, à votre tour, cette jolie hotte de Noël en peu de temps.

Nota Bene : pensez à ourler les extrémités de vos rubans pour qu’ils tiennent dans le temps !!! Vous pouvez personnaliser votre hotte en la brodant, ou encore, en utilisant un fil contrastant pour le surjet du haut, qui sera visible. Il est également possible d’utiliser votre machine à découper ScanNCut pour réaliser un pochoir et peindre le prénom de l’enfant avec de la peinture textile, directement sur la jute. Vous pouvez aussi utiliser le fichier que Monsieur l’amoureux vous avait offert l’année dernière, dans notre calendrier de l’Avent, afin de le découper dans du flex (dans ce cas, pensez à retourner le fichier de découpe avant utilisation).

Télécharger le fichier de découpe et le tutoriel de 2016

Enfin, vous avez la possibilité, tout comme moi, de rendre votre hotte durable. Je ne personnaliserai pas mes trois hottes afin de pouvoir les alterner, en fonction de la taille de leurs cadeaux respectifs. Par contre, je vais créer une jolie étiquette nominative (à l’aide d’un ruban de coton) que j’accrocherai avec une épingle à nourrice chaque année (ou du velcro ou encore, un système de pressions Kam). Dans l’idéal, il vaut mieux privilégier des cotons biologiques (français de préférence), plus écologiques pour l’environnement et plus sains. Le lin peut également être une belle alternative, à condition qu’il soit français. En effet, le lin pousse très bien en France et ne nécessite pas de pesticides contrairement au coton conventionnel. Si vous cherchez une mercerie écologique, je vous recommande Les trouvailles d’Amandine, dont j’apprécie le sérieux et l’engagement écologique.

Bon, je vous propose de la toile de jute, mais n’hésitez pas à puiser dans votre stock ou à recycler de vieux draps par exemple. Ce tutoriel fonctionnera également très bien avec du jean, un coton un peu épais ou de la toile à broder.

La prochaine fois, je vous parlerai de l’art du Furoshiki ou comment emballer vos paquets cadeaux sans emballages jetables.

Bonne cousette !

Distinguer les principaux labels BIO alimentaires

Mieux consommer passe d’abord par une phase d’apprentissage. Apprendre à distinguer les labels dans un premier temps. Comprendre que tous les labels ne se valent pas dans un second temps. Certains sont parfois le produit d’une équipe marketing, et en tant que consommateur, on ne le sait pas forcément. Dans l’agriculture biologique, il y a un cahier des charges à respecter. En fonction de certaines exigences, vous « montez en gamme ». Beaucoup considère que le label européen n’est pas suffisamment exigeant car il fait en sorte de limiter les conditions pour ne pas peser trop lourdement sur les producteurs. Les pionniers du bio vous recommanderont probablement des labels plus exigeants comme Nature & Progrès ou Demeter.

Que garantissent le label AB et le label européen ?

Le label AB est français et a été créé en 1985 par le Ministère de l’Agriculture . Il est désormais facultatif. Il garantit les mêmes règles que le label européen (la feuille verte). En effet, l’utilisation des engrais chimiques de synthèse, de pesticides et de produits phytopharmaceutiques sont strictement interdits. Les cultures ne peuvent pas être traitées après la récolte. Le bien-être animal est pris en considération. Ainsi, l’animal doit être élever en plein air ou dans des pâturages. Il doit être nourrit avec une alimentation bio, produite localement. L’environnement est la priorité. Préserver la planète et les ressources naturelles est au cœur de l’agriculture biologique.

Ces deux labels garantissent que l’on respecte la fertilité des sols. La préservation d’une biodiversité fait également partie de leur charte. Pour obtenir ces deux certifications, une denrée alimentaire transformée (ex. : confiture) doit être composée d’au moins 95% d’ingrédients issus de l’agriculture biologique. C’est la raison pour laquelle nous avons entrepris de faire nos courses chez Biocoop. Contrairement aux grandes surfaces alimentaires, ils exigent 100% d’ingrédients issus de l’agriculture biologique.

Demeter et Nature & Progrès, deux labels pionniers du bio

Demeter est l’une des premières certifications de l’agriculture biologique à voir le jour en 1924. Son but est de favoriser « une plus grande biodiversité des sols et renforcer la santé des plantes (…) en accord avec les lois du vivant » (Rudolf Steiner). En résumé, elle certifie les produits issus d’une biodynamie, qui soignent la terre, régénèrent les sols et permettent l’intégration des animaux. C’est une pensée globale. Il faut d’abord obtenir la certification bio européenne pour pouvoir prétendre à ce label.

Nature & Progrès a été créé en 1964. Il s’agit de l’une des plus anciennes organisations du bio en Europe. Son premier cahier des charges a été instauré en 1972. Ce label prône des valeurs complémentaires à l’agriculture biologique qui tendent à valoriser la vie paysanne et locale. De manière générale, c’est la certification la plus exigeante. Curieusement, je tombe régulièrement sur des petits producteurs qui sont certifiés Nature & Progrès. Leur cahier des charges bio est réputé pour être le plus strict. Lorsque j’ai le choix, c’est le label que je privilégie.

Bio-cohérence, le nouveau label bio

Bio-cohérence est un label récent, créé en 2010. Ils regroupent des acteurs du bio comme la Biocoop ainsi que des producteurs et consommateurs. Il a vu le jour, en raison de l’inquiétude suscitée par la réforme du règlement européen sur l’agriculture biologique, entérinée en 2009. Cette certification requiert les mêmes exigences que le label AB tout en prenant en compte l’impact social et économique.

differencier les labels bio alimentaires (photo Rachael Gorjestani)

Manger de saison, et cuisiner un maximum permet de toute évidence, d’être un peu moins exposer aux pesticides. Privilégier une alimentation orientée vers l’agriculture biologique, permet de s’en éloigner encore plus. Le vin et le thé sont régulièrement pointés du doigt en ce moment. Personnellement, j’essaie de privilégier des petites marques commercialisées à la Biocoop car ils sont vraiment exigeants vis-à-vis des produits qu’ils sélectionnent et au plus près des petits producteurs. De manière générale, j’exige au minimum le label AB en plus du label BIO européen pour les produits bio que nous consommons.

Qu’en pensez-vous ? Faites-vous confiance aux certifications ? Est-ce un critère d’achat pour vous ?

Pour aller plus loin :

Le mémo des logos environnementaux (Ademe)

Les logos environnementaux sur les produits (Ademe)

La bio en questions (Livret Bio consom’acteurs)

Etude UFC-Que choisir : Fruits et légumes bio : les sur-marges de la grande distribution

Bisettes !

Ecosia, un moteur de recherche qui plante des arbres

Je ne sais pas si vous vous êtes déjà posés la question, mais Internet et les réseaux sociaux sont responsables d’une grosse consommation d’énergie et par conséquent, de l’augmentation des gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique. Bien sur, je ne me vois plus vivre sans ordinateur. L’utilisation d’internet a permis de rendre le savoir accessible à tous. Les connaissances sont à portée de main. Personnellement, je cherche énormément sur les moteurs de recherche. Grâce à Idécologie, j’ai découvert qu’il était possible de surfer sur internet de façon plus « écologique ». Le moteur de recherche Ecosia par exemple, permet de planter un arbre à chacune de vos recherches.

Avant, je privilégiais Google, pour sa pertinence, sans me poser de question. Puis, j’ai lu cette infographie d’Idécologie (qui sortira prochainement un livre, mais nous y reviendrons le moment voulu) :

J’ai donc fait le choix de compenser comme je pouvais mon empreinte carbone. Ecosia est un « moteur de recherche caritatif allemand. Il reverse 80 % de ses bénéfices à un programme de reforestation présent partout dans le monde » (source : Wikipédia). « Les 20 % restants servent à compenser les émissions de CO2 de l’entreprise et des recherches effectuées (via Myclimate), ainsi qu’à rémunérer les acteurs du projet » (source : consoglobe). Actuellement, le compteur Ecosia affiche plus de 16 000 000 arbres plantés. La planète en a bien besoin (il suffit de regarder l’émission de Cash Investigation Razzia sur le bois ou encore le documentaire Avant le déluge avec Léonardo Di Caprio pour en prendre conscience). C’est une très belle initiative, qui ne nous coûte rien puisque les revenus d’Ecosia sont issus de la publicité (des liens EcoAds et EcoLinks) via nos recherches. « Les recherches par Ecosia sont générées grâce à un partenariat avec Bing et Yahoo, ainsi qu’avec l’aide de leur propre programme pour plus d’efficacité (source : consoglobe). Certains vous diront qu’Ecosia est un peu moins pertinent que Google. Peut-être. Mais entre Google, qui ne souhaite pas payer ses impôts en France, et Ecosia, qui oeuvre pour la planète, mon choix est fait. Je suis lassée de participer à l’enrichissement de grosses multinationales qui appauvrissent la planète et ses consommateurs alors qu’elles ont les moyens d’agir autrement.

Il est difficile de totalement renoncer à ses habitudes. Déjà, une grande partie de nos envois d’emails sont effectués dans un cadre professionnel. Il est impossible de ne pas participer à la vie de son entreprise parce que l’on souhaite limiter son empreinte carbone. Cependant, j’applique quelques conseils glanés ici et : éviter d’envoyer un email avec peu de contenu, il est préférable de centraliser ses idées, faire attention à la taille des pièces jointes, limiter le nombre de personnes en copie, supprimer ses emails régulièrement (l’impact du stockage des emails inutiles ou des fichiers sur un drive est hallucinant !!!), se désabonner des newsletters (on revit lorsque sa boite mail n’est plus saturée de publicité ou newsletters que l’on ne prend même plus le temps de lire), ajouter les sites sur lesquels on va régulièrement à ses favoris, limiter le nombre d’onglets ouverts, éteindre son ordinateur la nuit, débrancher le chargeur dès qu’il est rechargé, etc. Nous cherchons actuellement un moyen de rendre le blog neutre en carbone. Si vous connaissez une solution, n’hésitez pas ;). A la maison, j’ai définitivement adopté Ecosia pour planter des arbres et soutenir la reforestation. Au travail, j’utilise un autre moteur de recherche responsable dont je vous parlerai prochainement.

Qu’en pensez-vous ?

La Minute Papillon, une mine d’informations nutritionnelles

De la même manière que j’adorais recevoir la newsletter d’Idécologie (qui a fermé ses portes depuis), j’attends à chaque fois, avec impatience, celle de La Minute Papillon. Agathe Audouze, co-fondatrice des cafés Pinson, a créé La Minute Papillon en 2014. Elle s’est associée à des amis naturopathes et médecins pour « apporter des réponses simples aux questions compliquées » que nous sommes nombreux à nous poser. Le petit plus : l’humour et la légèreté des newsletters. Agathe réussit à nous transmettre l’information sans stigmatiser ou nous faire culpabiliser.

La newsletter de La Minute Papillon est instructive

Cette newsletter gratuite est très instructive ! Je m’y suis abonnée il y a déjà deux ans, et j’ai beaucoup appris sur l’alimentation en général. Notre alimentation a énormément évolué en 4 ans. En plus de consommer bio et en vrac lorsque cela nous est possible, nous mangeons totalement différemment. Nous avons appris à revenir à l’essentiel. Nous n’avons plus de produits transformés à la maison. Uniquement de très bons produits bruts. Nous nous approvisionnons localement, auprès de la Biocoop et de petits commerçants. La Minute Papillon me permet de me former en douceur à une alimentation plus saine et naturelle. Les newsletters sont faciles et rapides à lire.

(Crédits : La Minute Papillon)

La Minute Papillon, le livre !

Le livre de La Minute Papillon est sorti au début de l’été. J’avais déjà réservé le mien en librairie tant j’affectionne les newsletters. Décrit par La Minute Papillon comme « un manifeste de la vraie bonne bouffe », ce livre se compose de 441 pages. Il est paru aux Éditions Hachette. Un rappel des 10 principes de bases, faciles à mettre en place, a été inclus au début du livre. Celui-ci est organisé par saison. Certaines publications ont déjà été dévoilées dans les newsletters mais il y a également beaucoup d’informations inédites. Plusieurs thématiques sont abordées : des recettes, des informations nutritionnelles et quelques astuces bien-être. La Minute Papillon, ce n’est pas que l’alimentation. Le site s’intéresse au bien-être dans son ensemble.

Bref, si vous souhaitez prendre soin de vous, mais que vous ne savez pas par où commencer, inscrivez-vous gratuitement aux newsletters de La Minute Papillon :). C’est vraiment un excellent début !

Belle soirée !

L’indispensable guide des plantes d’intérieur

J’aime beaucoup prendre soin de mes petites plantes d’intérieur. Elles sont de plus en plus nombreuses et se portent à merveille. Mon papa est jardinier et est capable de faire pousser n’importe quoi. Pourtant, je ne me suis jamais intéressée à sa profession jusqu’à présent. Je me souviens qu’enfant, il passait ses soirées entières dans son énorme potager. Nous n’avions pas beaucoup d’argent, et avec ce potager, mon papa a toujours nourrit sa famille nombreuse. Je pensais alors que le jardin était une nécessité. Désormais, je comprends qu’il n’en n’était rien. Jardiner est une véritable passion, et je commence à le rejoindre sur ce point. Faute de pouvoir cultiver notre jardin, je cultive nos plantes d’intérieur. Aujourd’hui, je peux passer des heures à prendre soin d’elles.

J’aime renouveler régulièrement leur terreau, vérifier qu’elles ne manquent de rien. J’alterne régulièrement leurs pots. Dernièrement, je me suis offert de jolis petits outils de belle qualité que j’espère garder toute ma vie. Quel plaisir de constater la présence de petites boutures sur notre pilea !!! Il nous en a donné quatre à la fin de l’été. Notre ananas ne cesse de grandir, sa tige centrale commence à pencher. Apparemment, c’est bon signe !!! La nature est vraiment belle lorsque l’on prend le temps de l’observer ! Elle aide à se recentrer, à ralentir un peu le rythme. Lorsque nous souhaitons agrandir notre famille de plantes, une petite recherche préalable dans le guide du Reader’s digest s’impose !

Ce vieux livre, qui date des années 70, ne paie pas de mine, et pourtant ! C’est une vraie bible pour les passionnés de botanique ! Même mon papa l’a adoré ! Il est vraiment complet. On découvre toute sorte d’espèce de plantes, et surtout, on apprend à leur prodiguer les soins adaptés pour les préserver au mieux. Une plante, c’est une forme de vie. Elle mérite notre intérêt. Le plus difficile est de retenir le nom des espèces que nous avons à la maison. Il y a donc un marque page à chaque espèce représentée. Je peux, en cas de doute, vérifier rapidement si la plante nécessite des soins particuliers (lumière, température, arrosage, engrais, etc).

Ce fut le cas pour la plante sensitive de Monsieur l’amoureux. Il en a eu deux, et elles sont décédées rapidement. On souhaitait comprendre et le guide des plantes d’intérieur nous a appris que notre climat ne leur convenait pas, tout simplement. Il y a régulièrement des tutoriels en images pour multiplier et réaliser des boutures en fonction du type de plante. Récemment, j’ai eu besoin de rempoter plusieurs de nos petites plantes, qui avaient bien grandit. Le livre, qui recense un peu plus de 600 espèces, classées par ordre alphabétique, m’en a appris un peu plus sur chacune (type de terreau, quand rempoter, comment semer, etc.). Ce livre nous a couté 8€ sur Priceminister (seconde main) et il m’est sincèrement devenu indispensable pour prendre soin de ma petite jungle urbaine.

Quel dommage que ces connaissances ne se transmettent pas davantage ! Désormais, je n’ai plus peur de craquer pour une belle espèce car il me suffit d’ouvrir ce guide pour adopter rapidement les bons gestes. Un tableau récapitulatif, présent à la fin du livre, résume toutes les informations utiles en un clin d’oeil pour chaque espèce évoquée dans l’ouvrage.

Et vous ? Aimez-vous les plantes d’intérieur ? Avez-vous un « green corner » à la maison ?

Bisettes !

Poulehouse : L’oeuf qui ne tue pas la poule

Je le sais, mon raisonnement actuel peut parfois paraître utopiste : j’aspire, à terme, à me nourrir sans infliger de souffrances aux animaux. Cela me vient très certainement de mon enfance à la campagne. Mes parents élevaient des animaux variés, et j’adorais ça !!! Je m’attachais beaucoup à eux, c’était chouette ! Et le moment de transformer l’élevage en nourriture arrivait toujours bien trop vite. Je pleurais plusieurs jours. Et ainsi de suite. C’est désormais établit, consommer bio dans le domaine ne suffit pas à s’assurer que la souffrance animale n’existe pas en définitive. Les abattoirs qui tuent les animaux élevés dans le respect du cahier des charges de l’agriculture biologique sont les mêmes que ceux qui tuent les animaux issus de l’élevage intensif ou des petits élevages. Les reportages chocs de l’association L214 sont certes, insoutenables, mais ils ont le mérite de nous confronter à une réalité que l’on préfère souvent ignorer. En dehors de choisir la voie végétarienne ou vegan, il n’y a malheureusement pas beaucoup de solutions pour le moment. Nous avons drastiquement diminué notre consommation animale. Nous en consommons toujours, une fois par semaine en moyenne. Mais c’est déjà trop ! Alors, lorsque notre chemin a croisé celui de l’oeuf qui ne tue pas la poule de Poulehouse, à la Biocoop, nous n’avons pas hésité !

Ma belle-sœur nous avait déjà signalé ce projet sur Kiss Kiss Bank Bank. Je vous préviens, certains risquent de faire des bons, et pour cause. Le prix est excessivement cher ( 5,99€ les 6 oeufs), mais je suis heureuse d’investir mon argent dans ce projet utile. D’une part, nous consommons peu d’oeufs à la maison. D’autre part, je ne compare pas le prix de ces œufs aux autres, car c’est tout simplement impossible. L’animal n’est pas sacrifié au profit de la rentabilité et de l’exigence du consommateur qui en demande toujours plus.

Saviez-vous qu’une poule peut vivre en moyenne 8 ans. Pourtant, elles sont généralement envoyées à l’abattoir au bout de 18 mois, car elles deviennent moins rentables.  Elles sont 100 millions chaque année en France à être transformées en viande 1er prix de façon prématurée. Saviez-vous que leur bec est coupé à vif ? Ou encore, que les poussins mâles étaient tués le premier jour de leur vie ? Ce sont les femelles qui sont privilégiées.

Toutes ces raisons ont poussé Fabien, Élodie et Sébastien à donner naissance à Poulehouse, une maison de retraite pour poules pondeuses. Le principe : permettre aux poules pondeuses de poursuivre leur vie, et qu’elles meurent naturellement. Ces refuges sont financés via la vente des oeufs bios pendus par les poules ainsi recueillies. Puisque ces poules pondent moins souvent, les œufs coûtent plus chers. CQFD.

Poulehouse souhaite également endiguer le fléau des poussins mâles encore trop nombreux à être tués. Ainsi, Poulehouse devrait pouvoir expérimenter le sexage in ovo, à terme, afin d’identifier le sexe dans l’oeuf et permettre la sélection des femelles uniquement.

Soutenir une entreprise qui vise à améliorer le confort animal et sauver des vies me tient particulièrement à cœur ! Je pourrai dépenser des fortunes pour prendre soin de notre Monsieur Chat. Je me plis bien volontiers aux exigences de son vétérinaire. Il a un catsitter professionnel lorsque nous nous absentons. Nous courrons chez le vétérinaire à la moindre suspicion de bobo. Nous le laissons dormir entre nous deux, dans notre lit, car il s’y faufile avant nous et semble heureux d’être là. Alors, oui, le bien-être animal nous importe réellement. Si on peut contribuer, ne serait-ce qu’un peu, à améliorer ce monde qui ne tourne plus très rond, moi je dis ouiiiiiii !!!

(Crédit : L214)

Qu’en pensez-vous ?

Le livre Green, glam & happy [tome 2]

Je vous avais présenté le livre de Rebecca Leffler Green, glam & gourmande en 2014 (ce blog commence à se faire vieux !!!). L’auteur a depuis publié un nouvel ouvrage aux Éditions Marabout : Green, glam & happy. Ces deux ouvrages portent tous les deux sur le bien-être et constituent de magnifiques coups de pouce, lorsque, comme moi, on est désireux de s’orienter vers une vie plus saine.

Désormais, nous mangeons de saison. Je n’y prêtais pas réellement attention il y a encore quelques mois, mais c’est définitivement acté. C’est un geste citoyen (réduction de l’empreinte carbone, possibilité de consommer local, etc.). En plus d’être meilleur pour la planète, c’est bon pour votre santé. La nature apporte chaque saison ce dont nous avons besoin. Il est alors inutile d’aller le chercher à l’autre bout de la planète. Les fruits et légumes ont du goût. Aussi, comme je cuisine tous les jours, les livres qui sont organisés par saison ont ma préférence. Ceci m’évite de parcourir tout le livre lorsque je planifie notre menu de la semaine (un article sur le sujet est en cours d’écriture). C’est le cas de Green, glam & happy.

Vous commencez à vous intéresser au couscous d’épeautre, au sirop d’agave ou au sucre rapadura (sucre de canne non raffiné), etc. C’est alors un nouvel univers qui vous ouvre ses portes. Une nourriture de meilleure qualité, sans pour autant parler d’agriculture biologique. Il n’est pas inné de connaitre ces produits et savoir les utiliser. Un livre comme celui-ci permet un accompagnement en douceur à travers de nombreuses recettes très faciles à mettre en œuvre.

Parcourir cet ouvrage m’a permis de me rendre compte que j’utilisais beaucoup de produits dits raffinés, sans penser à mal, principalement par habitude. Remplacer ces produits nous permet déjà, dans un premier temps, d’améliorer nos apports caloriques et notre satiété. La santé passe par l’assiette, j’en suis sincèrement convaincue.

Le livre Green, glam & happy contient également des interviews très intéressantes. Des conseils en matière d’huiles essentielles, de remèdes naturels, de méditation, d’aromathérapie et d’ayurvéda sont également proposés. Les épices, par exemple, sont très douées pour soigner les petits bobos. Enfin, des cours de yoga, de tai chi et des playlists pour être en forme et happy ponctuent régulièrement l’ouvrage. En résumé, ce livre est une bible très complète à mettre en les mains de tous les amoureux du bien-être. Il ravira tous ceux qui cherchent à prendre soin d’eux et de leurs proches, sans se prendre la tête, de façon naturelle.

Bisettes !

Fermer la popin Abonnement à la newsletter
Fermer la popin