Menu

Le magasin zéro déchet Package Free à New York

Notre voyage à New York a vraiment été fantastique ! Cette ville dispose d’une grande richesse culturelle. Cependant, New York est également la ville de la démesure. Impossible de trouver des fruits frais qui ne soient pas déjà découpés et vendus dans une barquette en plastique. L’impact environnemental des américains est affligeants et cela ne semble pas réellement les déranger. Enfin, ce n’est pas vrai pour tout le monde. La blogueuse Lauren Singer est reconnue dans l’univers du zéro déchet. Elle vit dans la même logique que Béa Johnson dont je vous ai déjà parlé sur le blog. Laura Singer a à coeur de partager son engagement écologique. Sa boutique Package Free a donc ouvert ses portes il y a quelques mois.

La boutique Package Free devait exister de façon temporaire, mais Laura Singer a réussi le pari de transformer son concept éphémère en une boutique durable, qui a un rôle à jouer à New York. La boutique est située au 137 de la rue de Grand, à Brooklyn. Nous avons du nous y reprendre à deux fois pour la trouver. Il faut dire que l’enseigne est très simple et épurée, dans la logique minimaliste de la réduction des déchets. On y trouve des produits finis mais également des recharges en vrac.

J’étais ravis car beaucoup des solutions durables commercialisées par la boutique Package Free nous sont familières. Nous avons en effet remplacé une bonne partie de nos produits jetables par des produits durables. Il me reste encore à remplacer les mouchoirs en papier et le rasoir jetable. Je vous avoue que je ne suis pas repartie les mains vides. L’art du pliage du Furoshiki n’aura bientôt plus de secret pour moi !!! Chaque jour, j’écoute des podcasts ou lis des articles de presse sérieux, qui témoignent de l’urgence climatique de modifier nos comportements face à notre consommation.

J’essaie d’emprunter plutôt que de posséder (pas toujours facile, c’est comme tout ;)). Je tente de fuir les marques de grandes consommations qui nuisent réellement à la planète (là encore, c’est parfois difficile car les petites marques de niches respectueuses de l’environnement coûtent parfois très chères).

Mais ce mode de vie est malgré tout plus économique. Un objet durable peut parfois paraître cher à l’achat, mais il est rapidement amorti. Ma gourde en inox, qui nous suit depuis deux ans, a couté 30€. Mais en deux ans, elle a déjà été remplit un nombre incalculable de fois. Rien qu’à New York, je l’ai rempli deux fois par jour pendant 10 jours. Il y a beaucoup d’autres intérêts à réduire sa consommation, ou à privilégier le durable et les matières naturelles comme le coton bio ou le lin. On réduit ainsi son exposition aux produits issus de l’industrie pétrolière et aux perturbateurs endocriniens en plus d’aider la planète.

Je vous laisse avec cette vidéo très bien expliquée qui évoque la disparition du sable. D’ici quelques années, les enfants d’aujourd’hui assisteront à la disparition des plages que nous connaissons. En tant que bretonne, qui a toujours connu la plage, cela me paraît juste dingue !!!

Belle journée !

Recette de lessive au savon de Marseille

Depuis plusieurs semaines, je teste une recette de lessive au savon de Marseille basique, aperçue à plusieurs reprises sur Pinterest. Elle me donne l’impression d’être aussi efficace que celle que nous trouvions en vrac à la Biocoop. Nous ne devons pas faire face à des tâches tenaces puisque nous n’avons pas d’enfants en bas âge. De plus, j’ai pris une habitude depuis que nous nous sommes convertis au naturel à la maison. Toute tâche doit être traitée rapidement. Parfois, un peu d’eau froide fait totalement disparaître la tâche. Nous avons plusieurs savons naturels pour détacher notre linge, mais le savon de Marseille s’avère très efficace lui aussi.

La recette est très simple. Commencez par enfiler votre tablier. Râpez votre bloc de savon de Marseille jusqu’à obtenir 60gr de copeaux (une râpe à fromage ou un économe feront très bien l’affaire). Nous utilisons le cube de savon vert Marius Fabre, sans glycérine ajoutée (c’est très important !!!). Versez les 60gr de copeaux de savon de Marseille dans un récipient dédié aux préparations ménagères (nous utilisons un vieux saladier en inox). Ajoutez 3 cuillères à soupe de bicarbonate de soude et 3 cuillères à soupe de cristaux de soude.

Nous utilisons le bicarbonate de soude et les cristaux de soude de la Droguerie Écologique, que nous achetons à la Biocoop. Remuez la préparation. Chauffez 1,5 litres d’eau et versez sur la préparation en continuant de remuer. Laissez refroidir, puis versez la lessive obtenue dans des bouteilles en verre de récupération, à l’aide d’un entonnoir en inox (vous pouvez également recycler un vieux bidon de lessive). Agitez la bouteille avant chaque utilisation. Nous versons la lessive dans une boule de lavage, que nous plaçons directement à l’intérieur du tambour.

Pour le moment, je n’ai pas encore testé cette recette sur le blanc car je termine actuellement une lessive en poudre l’Arbre Vert, en association avec du percarbonate.

Connaissez-vous une autre recette de lessive efficace SVP ?

Bisettes !

Helsinki en réalité virtuelle

Si vous êtes comme moi, la réalité virtuelle ne doit pas beaucoup vous parler. Monsieur l’amoureux, dont le métier est de développer des sites web, s’est mis à me parler de réalité virtuelle il y a déjà plusieurs mois. C’est une technologie qui sera de plus en plus présente à l’avenir sur les sites web, tant elle est immersive, et permet une expérience totalement différente pour l’utilisateur.

(Crédit photos 360 : Dorian Mongel)

Les photos de Monsieur, prises à Helsinki cet été sont déjà très belles. Mais nous souhaitions innover sur le blog, et vous ramener un peu plus de notre voyage. Plusieurs possibilités s’offrent à vous pour profiter de ces photos 360° d’Helsinki. Vous pouvez vous promener dedans avec la souris sur votre ordinateur. Mais vous pouvez également vous procurer ce petit casque en carton Google, livré prêt à monter. Vous insérez votre smartphone dedans (celui-ci doit être sur cette page du blog, vous appuyez alors sur les petites lunettes en bas à droite, avant de l’insérer dans le casque). L’expérience est alors incroyable !!! Monsieur l’amoureux m’a définitivement convaincu lorsque j’ai pu visiter à nouveau Oslo, grâce à la réalité virtuelle. C’était trop bien ! Même la grand-mère de Monsieur est séduite ! :)

Il existe une multitude de casques. Monsieur l’amoureux n’a pas retenu celui en carton édité par Google (à mon grand regret). Il lui a préféré un casque SALCAR en plastique… J’ai beau éviter ce matériau au maximum dans notre vie de tous les jours, tous les équipements de Monsieur sont toujours en plastique !!!

Vous souhaitez également prendre des photos 360° ? C’est très simple ! J’ai offert la caméra Samsung Gear 360 à Monsieur pour son anniversaire. Elle est parfaite et répond vraiment à nos attentes en terme de qualité et de facilité d’utilisation !

J’espère que ces photos 360 d’Helsinki vous séduiront à votre tour ! Nous sommes en tous cas ravis de pouvoir revivre notre voyage à travers ces différentes prises de vue. Nous comptons bien vous ramener des photos 360 de New York. La prochaine étape de Monsieur l’amoureux : filmer en 360… Affaire à suivre !

Bisettes !

Le livre de cuisine Trois fois par jour [premier tome]

Vous savez déjà que j’aime beaucoup le blog québécois Trois fois par jour. L’identité graphique est très jolie, et les recettes proposées sont très sympathiques, assez rarement conventionnelles. Il me tardait donc de recevoir leur premier livre, commandé au Père-Noël il y a un an.

J’ai hésité à vous le présenter car je ne m’en sers pas autant que je le souhaiterai. Depuis plusieurs mois maintenant, nous avons commencé à modifier nos habitudes alimentaires. Toute notre alimentation est préparée maison. Comme Monsieur l’amoureux et moi travaillons tous les deux à temps plein, j’ai à cœur de sélectionner des recettes rapides mais saines. Le tome 1 de la collection de livre Trois fois par jour comporte 354 pages. Il s’agit vraiment d’un très beau livre ! Il me rappelle un peu l’univers épuré de Kinfolk, que j’apprécie tant avec l’utilisation de matériaux qui sont désormais privilégiés à la maison comme le bois et le lin.

Cependant, certaines recettes requièrent parfois des ingrédients difficiles à trouver et d’autres sont un peu riches pour être consommées quotidiennement. C’est une bonne chose, entendons-nous bien, mais je préfère cuisiner ces plats gourmands lorsque l’on reçoit par exemple. Heureusement le livre contient également de nombreuses recettes saines. D’ailleurs, il est très pratique d’identifier ces différentes catégories de recettes : à offrir, économique, gourmand, pour recevoir, rapide, repas cru, sans gluten, sans lactose, végétarienne et recette mâle.

 

Le livre est divisé en huit chapitres regroupant des recettes pour brunchs, bouchées, collations, lunchs, potages, fruits de mer, viandes, pâtes et pizzas. J’aime bien le fait que ce livre comporte aussi bien des recettes à base de viande que des recettes végétariennes. C’est un bon point. Nous mangeons végétarien la semaine, et nous nous autorisons du poisson et parfois une viande le week-end.

 

Petit bémol : je suis un peu moins fan des confidences personnelles qui ponctuent ou servent de préfaces parfois aux recettes. Marilou, l’auteur des recettes, a souffert de troubles anorexiques durant son adolescence. Elle souhaite y sensibiliser les lecteurs et les inviter à adopter une alimentation plus équilibrée.

Connaissiez-vous le blog de Trois fois par jour ? Avez-vous déjà testé l’une de leurs recettes ?

Bisettes !

Le musée de plein air Seurasaari à Helsinki

Après Helsinki, la Forteresse maritime de Suomenlinna et Porvoo, il est temps de vous présenter le musée de plein air de Seurasaari. L’environnement est magnifique. Un très long ponton nous emmène sur l’île de Seurasaari.

(Crédit photos et illustration : Dorian Mongel)

Le musée de plein air de Seurasaari est un écomusée. Il regroupe différents bâtiments en bois qui ont été récupérés sur tout le territoire finlandais. Il y a des greniers à foin, des manoirs, une église, un presbytère, un ancien corps de ferme, etc. Les bâtiments datent des quatre derniers siècles.

Contrairement au musée de plein air Skansen situé à Stockholm, celui de Seurasaari fait partie d’un immense parc, gratuitement accessible. Seul l’accès aux maisons en bois est payant (8€ par adulte). Un plan du parc est fourni lors du paiement de l’entrée. Vous pouvez très bien vous promener sans payer, mais dès lors que vous souhaiterez entrer sur les parcelles des bâtiments en bois, un acteur habillé en tenue de l’époque se chargera de vérifier que vous possédez l’autocollant obligatoire.

Je suis une grande fan des musées de plein air !!! Les habitations sont réaménagées comme elles l’étaient à l’époque. Ceci illustre vraiment la rudesse de la vie des finlandais ces quatre derniers siècles. Nous nous imaginions devoir vivre dans ces cabanes en bois en l’état en hiver, avec le climat finlandais… rude ! Des objets relatent la famine et la grande misère qui ont sévi en Finlande. Nous ne savourons pas suffisamment notre confort moderne !!!

Deux cafés sont également à disposition mais je vous déconseille de vous arrêter déjeuner au restaurant du parc. Nous avons été très déçus. Je m’attendais à un restaurant à l’image du parc, alors qu’il s’agit en fait d’un réfectoire… la nourriture n’est pas terrible et c’est cher payé. Bref, prévoyez d’apporter votre pique-nique ou de manger à Helsinki.

Sachez enfin que le parc est fermé l’hiver, ce qui est bien dommage car nous avions visité Skansen en hiver, sous la neige. C’était magique !

Pour vous rendre sur l’île, il est possible de prendre le bus n°24. Cependant, nous avions fait le choix, à l’aller, d’y aller à pied, depuis le centre d’Helsinki. Il faut compter une bonne heure de marche, mais nous adorons découvrir de beaux endroits en marchant. La ballade était d’ailleurs très agréable car la nature est partout à Helsinki !

Connaissiez-vous le musée de plein air de Seurasaari ? Avez-vous déjà visité un musée de plein air ?

Bisettes !

Une journée à Porvoo près de Helsinki

Porvoo est la deuxième plus ancienne ville de Finlande puisqu’elle a été fondée il y a 800 ans. À cette époque, il n’y eut que six villes à voir le jour en Finlande. Elle est située à environ 50 kilomètres à l’Est d’Helsinki.

Porvoo | Finlande

(Crédit photos et illustration : Dorian Mongel)

Il me tardait de découvrir les anciennes maisons en bois, qui confèrent à cette ville, un petit air de carte postale. Pour la petite anecdote, sachez que toutes ces jolies maisons en bois avaient été peintes en rouge en l’honneur d’une visite de Gustave III, roi de Suède. Il ne faut jamais oublier que l’histoire de la Finlande est intimement liée à celle de la Suède. Je l’ai découvert en préparant ce voyage, mais on le ressent vraiment une fois arrivé en Finlande et on comprend mieux certaines choses (comme le mot Borgä que l’on voit partout à Porvoo et qui signifie la même chose que Porvoo, mais en suédois, à savoir, « rivière du fort »).

Porvoo | Finlande

Les entrepôts en briques rouges bordant la rivière abritaient autrefois des marchandises destinées au commerce. Le centre historique (Vahna Porvoo) est vraiment trop mignon ! Il est exactement comme je l’espérais. Il a conservé ce côté authentique de l’habitat et du bâtiment nordiques.

Porvoo | Finlande

Porvoo | Finlande

Nous avons mangé dans un de ces vieux bâtiments justement, chez Fryysarinranta. Nous souhaitions nous abriter de l’averse qui nous guettait. Quelques gouttes passaient à travers les rondins de bois. Le bâtiment sentait le vieux bois. Nous n’avions aucun mal à nous l’imaginer au Moyen-Âge. C’était charmant !!!

Parmi les choses à faire à Porvoo, il y a la visite de la Cathédrale. Elle a vu le jour à la fin du 15è siècle et est désormais très prisée pour les mariages. Nous sommes allés visiter la maison du poète national Johan Ludvig Runeberg. Celle-ci n’est pas très grande mais elle a le mérite de témoigner de la vie et l’habitat de la moitié du 19è siècle en Finlande.

Porvoo | Finlande

Vous pouvez également visiter le Rocher Näsin Kivi, vous ballader à Linnamäki (l’un des plus grands vestiges anciens de la région Uusimaa), et visiter le plus vieil hôtel de ville de Finlande. Il est également possible de visiter une chocolaterie. Ses locaux accueillent désormais le Musée de Porvoo. Profitez-en pour déguster un gâteau de Runeberg, la spécialité de Porvoo.

Porvoo | Finlande

Comme à chaque fois, je vous propose notre carte de Porvoo. Si vous disposez d’une adresse mail Gmail, il vous suffit de cliquer sur la petite étoile à côté du titre de la carte, pour l’enregistrer dans votre espace Google Map.

Vous disposez de plusieurs possibilités pour vous rendre à Porvoo, au départ d’Helsinki. Nous avons pris un bus à la gare routière d’Helsinki (il faut compter 11.80 € et le trajet dure 1h) avec l’envie de rentrer en bateau. En effet, il existe deux compagnies (JL Runeberg et Royal Line) qui proposent des croisières Helsinki-Porvoo et Porvoo-Helsinki en 3h ou 3h30 de traversées pour 39€. Il est possible de manger à bord. Cependant, une fois rendue à Porvoo, nous avons constaté que ces croisières n’étaient plus proposées le lundi, contrairement à ce qui était indiqué dans nos guides.

Connaissiez-vous Porvoo ?

Bisettes !

La forteresse maritime de Suomenlinna

Le voyage à Helsinki se poursuit donc, avec la découverte de la Forteresse maritime de Suomenlinna. Située à environ 15 minutes de ferry de la place du Marché de Helsinki (Kauppatori), Suomenlinna mérite vraiment une escapade. La Forteresse maritime est classée au Patrimoine mondial de l’Unesco. Elle a été construite au XVIIIè siècle par les Suédois, et s’appelait alors Sveaborg. Son archipel se compose de quatre îles, assez proches, reliées entre elles par des ponts.

(Crédit photos et illustrations : Dorian Mongel)

Nous avons emprunté un plan de la Forteresse mais nous avons surtout pris beaucoup de plaisir à nous y perdre et à sortir un peu du chemin touristique (un sentier balisé en bleu, qui passe par les principaux points d’intérêts de Suomenlinna).

Cependant, l’église vaut le coup d’oeil. Initialement prévue pour le culte orthodoxe, puis reconvertie au culte luthérien, elle est la seule église phare au monde. Celle-ci est encore en activité aujourd’hui. Sa visite est gratuite. L’office de tourisme est également présent sur cette île.

Un pont relie l’île Iso Mustasaari à l’île Susisaari-Kustaanmiekka. Cette dernière est la plus grande île de l’archipel de Suomenlinna. Elle nous a réservé une belle surprise : des paysages sauvages, à couper le souffle ! On ne s’attendait pas à découvrir ce petit joyau, préservé, malgré les nombreux visiteurs de l’île. Régulièrement ponctuée de petits pontons en bois, cette partie de l’île, qui n’est pas sur le sentier balisé, est très probablement la plus belle !!!

N’hésitez pas à vous perdre un peu sur cette île !!! Nous y avons rencontré pas mal d’oies cendrées, qui se promènent librement. C’était vraiment dépaysant !!!

Il y a plusieurs musées à Suomenlinna : le musée qui retrace l’histoire de l’île, le musée Ehrensvärd (l’ancienne demeure d’Augustin Ehrensvärd, le concepteur et gestionnaire de la Forteresse qui illustre la vie quotidienne sur l’île), le musée de la Guerre Maneesi ainsi que le musée du Jouet. Enfin, il est possible de visiter le Vesikko, le seul sous-marin de la Seconde Guerre Mondiale visible actuellement en Finlande.

Vous pourrez également y apercevoir Viaporin Telakka, un petit chantier naval, toujours utilisé. Les bateaux y sont construits depuis les années 1750.

Pour vous restaurer, je vous recommande chaudement la Brasserie Panimo, située sur l’île Iso Mustasaari. On peut y déguster des bières brassées sur place. Vous pourrez également y goûter du Renne si vous le souhaitez.

Si vous souhaitez vous rendre à Suomenlinna, vous disposez de plusieurs possibilités. Vous pouvez prendre un ferry HSL (compagnie locale). Le départ se situe à Kauppatori et l’arrivée est située au Quai principal de l’île Iso Mustasaari. Vous pouvez également prendre des bateaux JT-Line du 1er mai au 30 septembre pour 7€ l’aller-retour (trajet détaillé sur la carte). Le départ est également situé sur la place du Marché, mais il y a trois arrêts pour se rendre à Suomenlinna : l’île Lonna, le Quai de la Porte du Roi (Susisaari-Kustaanmiekka, uniquement en été) et le Quai du centre Suomenlinna (île Iso Mustasaari).

Une plaquette en français, est à votre disposition au format pdf, pour préparer votre visite (elle est également disponible sur l’île).

Connaissiez-vous Suomenlinna ? J’espère vous avoir donné envie de découvrir cette charmante île à votre tour !!!

Bisettes

Notre voyage à Helsinki [cityguide + vidéo]

Helsinki était une belle découverte. La ville en elle-même n’est pas très vieille puisqu’elle a été entièrement reconstruite en 1809 après avoir été ravagée par le grand incendie de 1808. L’architecture mêle des inspirations nordiques, slaves et russes. En cela, la ville est très différente d’Oslo et de Stockholm. Helsinki est assez petite, la ville se traverse très facilement à pied (nous avons parcouru à peu près une vingtaine de kilomètres chaque jour). Évidemment, il faut parfois prendre un bateau-bus ou un bus pour se rendre sur les îles de l’archipel. Une petite particularité du pays : la Finlande compte deux langues, le finnois et le suédois. Ainsi, ne soyez pas surpris si les lignes de bus ou les panneaux de rues sont écrits dans les deux langues. Le coût de la vie est à peu près similaire au nôtre, et la monnaie est l’Euro.

(Crédit photos : Dorian Mongel)

Que visiter à Helsinki ?

Comme pour chacun de nos voyages, je sélectionne avec soin les choses à faire et à voir. Celles-ci sont toutes répertoriées dans la carte que vous trouverez en bas de cet article. Tout d’abord, l’église orthodoxe (Uspenskin Katedraali) tout en briques, placée sur une butte, est magnifique ! La nuit tombée, elle semble tout droit sortie d’un conte de fée. La cathédrale luthérienne (Tuomiokirkko), située sur la place du Sénat (Senaatintori compte 400000 pavés), est également superbe ! La statue d’Havis Amanda, l’emblème de la ville, est à voir. Elle se trouve au bout du parc de l’Esplanade.

La Chapelle silencieuse (Hiljaisuuden Kappeli) est atypique et son intérieure appelle à la quiétude. Elle a été construite en 2012 à l’occasion de Helsinki Design Capital. Une autre église à visiter est Temppeliaukio Kirkko (église dans le rocher). Deux magnifiques jardins botaniques (Kaisaniemi et Talvipuutarha) sont visibles à Helsinki.

Hélas, les serres que nous voulions visiter étaient fermées pour travaux. Cependant, les jardins sont très chouettes. Ils proposent des parcours où l’on peut toucher, sentir ou marcher sur des aménagements prévus à cet effet.

Le Musée du Design est petit mais sympathique malgré tout. Enfin, la forteresse maritime de Suomenlinna et le Musée de plein air de Seurasaari sont incontournables, à mon humble avis. Je vous prépare des articles détaillés les concernant car ils méritent vraiment d’en parler davantage.

Où manger à Helsinki ?

Tout dépend des budgets de chacun évidemment. En ce qui nous concerne, nous séjournons à l’hôtel et mangeons aux restaurants midi et soir. Nos voyages durent un peu moins d’une semaine. Parfois, nous mangeons sur le pouce, mais comme nous marchons beaucoup, les pauses repas sont vraiment le moment de nous arrêter pour reposer les pieds et nous requinquer un peu. Goûter la nourriture locale, cuisinée avec un savoir-faire local et des produits frais fait également partie de notre façon de voyager. Aussi, nous privilégions des adresses qui ont bonnes réputations, et nous fuyons les attrapes-touristes. La plupart du temps, nous ne prenons qu’un plat principal.

Pour les restaurants traditionnels finlandais, comptez environ 20 à 25 € le plat principal par personne. Si vous souhaitez manger du Renne ou de l’Ours (et oui, manger local réserve parfois quelques surprises), il faudra débourser davantage. Les finlandais ont tendance à manger les viandes et les poissons fumés. C’est très bon, mais différent de ce que nous connaissons. Pour les jolies adresses testées, nous avons adoré Holiday Bar, où la cuisine est visible et la décoration est tropicale. Le restaurant Nokka, qui se tient dans une ancienne baraque à sel en briques, et dont la cuisine est visible derrière une paroi vitrée, est très chouette !

Le Sea Horse est une institution à Helsinki (il a même été recommandé par le magazine Marie Claire en août). Les Halles Eteläranta sont parfaites pour manger sur le pouce. Le Story café s’y trouve également.  Vous pourrez y goûter une traditionnelle brioche à la cannelle appelée « Pulla ». Nous avons passé une très bonne soirée chez Savotta, où la gérante nous a confié adorer Paris et était heureuse de nous montrer son tatouage d’Édith Piaf !!!

Où boire un café et prendre un verre  à Helsinki ?

La terrasse du café Birgitta, celle du sauna Löyly ou encore celle du Allas Sea Pool (piscine et sauna) sont les plus agréables pour prendre un verre en fin d’après-midi sous le soleil, avec vue sur la mer. Celle du café Sinisen Huvilan Kahvila est très chouette pour la vue qu’elle offre sur une partie de la ville. Sa petite cabane en bois est très typique !

Mon coup de coeur restera le café Regatta. Cette petite cabane rouge et blanche est représentative de ce qui fait que j’aime tant les pays nordiques !!! Le café Ursula est également une institution à Helsinki pour le repas du midi.

La terrasse de l’immeuble Torni, qui accueille le bar Ateljee, au 14ème étage, offre une vue panoramique sur la ville. Le bateau Majakkalaiva Relandersgrund est reconverti en café/bar. Le soir, la terrasse du Holiday Bar, situé juste en face du bateau, est prise d’assaut.

Helsinki est très verdoyante. Nous avons été impressionné par les étendues d’arbres et de bouleaux. De grandes forêts de bouleaux, à perte de vue. Il y a de superbes endroits où se promener comme Kaivopuisto, Töölönlahti ou encore le parc de Pihlajasaari Recreational.

Bref, vous l’aurez compris, nous avons adoré découvrir la ville d’Helsinki, et avoir une première approche de la Finlande. De la même manière que pour Oslo et Stockholm, nous sommes conquis. La ville d’Helsinki en elle-même n’est pas extraordinaire, mais ses côtes, ses petits pontons un peu partout, son archipel et toutes ces îles à portée de vue sont à tomber ! C’est magique ! Toutes les installations sur la Baltique sont superbes !

Cette ville est tournée vers la mer, et en a fait sa force. Oui, nous sommes conquis, et il nous tarde de découvrir Helsinki en hiver, sous la neige. C’est la particularité des pays nordiques, qui me plaît tant, les villes offrent deux visages complètement différents en été et en hiver, et la vie est organisée en conséquence.

À suivre, la visite du Musée de Plein air Seurasaari, la Forteresse maritime de Suomenlinna et Porvoo. Vous pouvez retrouver davantage de photos et d’adresses sur mon compte Instagram et celui de Monsieur l’amoureux dont les photos sont splendides (en toute objectivité ;)).

(Crédit vidéo : Dorian Mongel)

Connaissiez-vous Helsinki ? Avez-vous des adresses à nous recommander pour notre prochain voyage là-bas ? En tous cas, j’espère que les photos de Monsieur l’amoureux vous plairont.

Bisettes !

Donatien Lemaître : Ma vie zéro déchet

Donatien Lemaître est l’auteur du blog Ma vie zéro déchet. Il vit à Paris, en couple et avec un enfant.  Son objectif était de tenter de réduire ses déchets à 0 en 6 mois. Toute son expérience est filmée et retranscrites en courtes vidéos. Son expérience ne date pas d’hier, puisqu’il a commencé en 2015. Cependant, ce cheminement est totalement d’actualité et vraiment intéressant à suivre. Je regrette beaucoup qu’il ait arrêté d’ailleurs, car les vidéos étaient sincèrement chouettes à visionner !

Donatien Lemaître | Ma vie zéro déchet

De cette expérience est née un véritable documentaire, sorti au format DVD. Personnellement, je n’ai pas visionné le DVD mais les vidéos du blog, hébergées sur la plateforme de Francetvinfo et soutenues par Zero Waste France, sont déjà très chouettes. Nous commencions nous aussi à nous interroger sur le zéro déchet lorsque j’ai découvert Donatien Lemaître et son challenge. Il est journaliste de profession et ça se ressent dans la manière de documenter ses expérimentations. Les vidéos sont didactiques. On se rend compte que des solutions existent et sont assez faciles à mettre en place dans la vie de tous les jours.

Donatien quantifie également ses déchets. J’ai beaucoup aimé cette idée. On parle toujours de solutions pour éviter les déchets, mais prendre conscience des déchets que l’on produit et leur devenir est tout autre. C’est vraiment le début d’une longue réflexion. S’interroger sur ce que deviennent les sacs poubelles que l’on sort chaque semaine m’a vraiment incité à la réduction de nos déchets de façon drastique. Je ne m’étais jamais posée cette question avant ces vidéos. L’acte d’achat devient réellement différent. Il est pensé et repensé. Éviter la production d’un déchet est vraiment la clé même s’il n’est pas toujours facile ou possible de s’y tenir.

Si vous souhaitez commencer à changer votre mode de vie, et que vous ne savez par où commencer, ces vidéos sont une belle introduction pour s’y mettre en douceur.

Bisettes !

Fermer la popin Abonnement à la newsletter
Fermer la popin