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Ma sélection de guides de voyage pour Venise

J’aurai du écrire cet article il y a déjà plusieurs mois, car notre voyage à Venise remonte aux fêtes de fin d’année. Mieux vaut tard que jamais (d’autant que je n’ai toujours pas écrit celui sur Amsterdam de l’été dernier mais ça ne saurait tarder). On me pose souvent cette question via mes différents réseaux sociaux : comment préparons-nous nos voyages à l’étranger ? Nous partons en moyenne deux fois par an en voyage, pendant environ 5 à 6 jours (l’été et en fin d’année, aux fêtes de fin d’année). Nous voyageons ensemble depuis huit ans. Nous n’avons jamais eu de déconvenues (si j’oublie la fois où notre chambre d’hôtel londonnienne était placée au sous-sol d’un immeuble). Mais nos voyages sont très largement préparés à l’avance. Je vis avec la préparation d’un voyage au moins 4 mois avant le départ, et j’adore ça !! Je suis très curieuse, et passionnée de nature. Parfois même, excessive. Je dévore les guides de voyage, les cityguides de blogs spécialisés et nous visionnons des reportages sur la ville concernée. En ce qui concerne Venise, voici les guides qui nous ont permis de découvrir la ville sous son meilleur jour.

Cartoville, notre compagnon de poche indispensable

Lorsque nous avons établi la liste de nos deux ou trois prochaines destinations, Monsieur l’amoureux et moi faisons systématiquement l’acquisition de leurs Cartovilles respectifs, avant même d’avoir commencé à réserver notre voyage. Celui-ci nous permet justement de comprendre l’organisation générale de la ville, et d’avoir une première idée des quartiers qui la composent. Ceci nous permet de cibler notre réservation d’hôtel plus facilement. Le Cartoville explique également quelles sont les 10 choses à faire ou à voir, ce qui nous permet de déterminer à quelle période il est préférable de s’y rendre. Pour Venise, il était bien stipulé que l’été, Venise est assaillie de touristes et qu’il faut prendre son mal en patience pour les visites. Nous avons donc choisi d’y aller en hiver et nous ne le regrettons pas. La ville était à nous ! Nous avons pu voir tout ce que nous voulions. Les bateaux pour Burano étaient pratiquement vides. Et nous n’avions pas besoin de réserver à l’avance pour manger quelque part. Quel confort ! Nous adorons visiter les villes en hiver pour ces différentes raisons. En résumé, le Cartoville fait partie de tous nos voyages, et ne nous quitte jamais sur place (il se glisse dans la poche). Nous avons plusieurs souvenirs mémorables de nos différents voyages qui n’existent que parce que nous avions choisi des adresses de restaurants recommandés par Cartoville. Je vous ai déjà présenté la version familiale du Cartoville pour voyager avec les enfants et la version détaillée du Cartoville standard.

Le guide vert week-end Michelin, le parfait complément au Cartoville

Notre amie Camille, qui aime beaucoup voyager également, nous avait recommandé ce guide, il y a un peu plus d’un an. Nous ne connaissions pas et nous l’avons adoré ! Il est le parfait complément de poche au Cartoville. Disons qu’avec le Cartoville, nous avions l’essentiel des informations pour les visites de musées, de monuments et différentes découvertes. Le guide vert week-end de Michelin va plus loin, en proposant des visites détaillées des différents lieux à voir. Nous l’avons beaucoup apprécié pour la visite de la Collection Peggy Guggenheim par exemple, ou encore la Scuola Grande de San Rocco. Nous avons toujours les deux guides dans les poches. En général, Monsieur l’amoureux nous guide avec le Cartoville, lorsque je nous lie les explications détaillées du guide vert. Ils sont donc parfaitement complémentaires pour nos voyages. Il possède également quelques informations pratiques très utiles à connaître sur place. J’ai beaucoup aimé l’itinéraire « Venise en 3 jours » proposé. Nous avons suivi de près ces recommandations, mais les avons un peu enrichies. Le chapitre « Pour en savoir plus » est également un plus. On découvre ainsi les dates clés de Venise, sa construction sur pilotis, et on apprend quelques mots de vocabulaire de base pour son voyage (bonjour, au revoir, merci, etc). Contrairement à Rome, Venise ne nous a pas posé de problème pour communiquer. Les Vénitiens font volontiers l’effort de parler français ou anglais. Enfin, le guide week-end propose également 170 adresses pour se restaurer, prendre un verre, faire du shopping, sortir et se loger.

Geoguide, le compagnon parfait pour préparer son voyage

Nous avons découvert la collection Geoguide, des Éditions Gallimard, avec Venise. Je ne connaissais pas du tout et j’aime beaucoup ! Le guide est très riche en informations (280 pages), en adresses (400) et en cartes. Il est un peu, à mon sens, un mix entre les deux guides que je viens de vous présenter, en terme d’informations. Il a tout ce dont nous avions besoin pour préparer notre voyage et se découpe en 3 principaux chapitres : Geopanorama, Geopratique, Geovisites. La section Geopanorama nous apporte toutes les clés nécessaires pour comprendre la ville de Venise. C’est ainsi que j’avais lu que la ville était numérotée en escargot. Information essentielle à retenir lorsque Google Maps est complètement perdu dans les ruelles vénitiennes. Ceci nous a permis de toujours trouver les rues que nous cherchions ! Ce guide a été le seul à véritablement aborder les îles de la Lagune (Lido, Murano, Burano, Torcello, Chioggia) et nous communiquer quelques informations sur chacune. Il propose même un itinéraire d’une journée dans la lagune. Nous avons fait un mix entre l’itinéraire du guide vert, l’itinéraire en 3 jours du Geoguide et celui-ci car nous restions 5 jours sur place. Au top ! De la même manière, il y a une double page consacrée au Carnaval de Venise et à la meilleure manière de vous y préparer ou d’y prendre part (où se procurer un masque, où aller, etc.). La mise en page est très agréable, les photos sont grandes. Nous ne l’avions pas emmené avec nous car nous avions noté les adresses et itinéraires qui nous plaisaient dans notre carte Google Maps (partagée avec vous ici).

L’encyclopédie du voyage, le guide le plus complet

L’encyclopédie du voyage, des Éditions Gallimard, est un mix des 3 précédents guides, encore enrichi de découvertes historiques et d’itinéraires à parcourir. Clairement, je n’envisage pas d’apporter un guide de cette taille et de ce poids (445 pages) sur place, pour un séjour de 5 jours. Il est vraiment trop complet. Néanmoins, c’est le guide auquel je me suis le plus référée pour la préparation de notre voyage à Venise, pendant les mois précédents. Ainsi, j’ai appris les différentes étapes de la construction de la lagune, d’un pont, la construction et les manœuvres d’une gondole, l’origine du Carnaval. L’histoire des différentes îles de la Lagune y est également très présente. Disons que ce guide porte bien son nom et apporte un véritable savoir encyclopédique. Monsieur l’amoureux dispose de peu de temps pour préparer nos voyages, il s’y intéresse en général sur place. Du coup, j’aime bien lui transmettre toutes les petites informations que j’ai pu glaner au fur et à mesure de mes lectures. Le guide propose 13 circuits de visite très détaillés. Une sélection d’hôtels, de restaurants et de boutiques est également fournie. J’imagine qu’il est très intéressant de l’apporter pour les plus longs voyages où l’on dispose de plus de temps pour aller au fond des choses. Il doit également être très pratique pour les sorties de groupes ou scolaires, où l’intérêt principal est d’enseigner l’histoire d’un lieu. Il ravira également les passionnés d’histoire.

Love à Venise, le guide de voyage romantique

Venise ayant une connotation romantique, j’ai été intriguée par la découverte de Love à Venise, des Éditions Hikari, que je ne connaissais pas. Il a été écrit par Alice Cheron, du blog Alidivenezia, qui vit en Italie depuis de nombreuses années. Elle livre un peu les secrets de la ville et de nombreuses anecdotes. Sincèrement, le guide de voyage se lit très vite, mais ne remplit pas, en ce qui me concerne, le rôle que j’attends de lui. Peut-être suis-je complètement passée à côté, mais en dehors des itinéraires « 24h, 48h,72h à Venise », je n’ai pas vraiment eu de coup de cœur. La faute à trop de romantisme ? La lecture n’est pas très pratique non plus. J’aime bien la logique et l’organisation dans un guide de voyage. Il y a beaucoup de pages vides… Enfin, le guide déconseille d’aller visiter Venise en hiver. Monsieur l’amoureux y étant déjà aller à 3 reprises me confirme pourtant que c’était bien sa meilleure vision de la ville. Bref, vous l’avez compris, je suis un peu déçue de ce guide et vous laisserai vous faire votre propre opinion à son sujet.

En résumé, chacun de ces ouvrages nous ont permis de construire notre voyage et d’en profiter pleinement. Il se trouve que pour Venise et Amsterdam (vous le verrez bientôt), il existe de nombreux ouvrages, actualisés régulièrement, afin de bien préparer son séjour. Il est tout à fait possible d’utiliser uniquement internet. Le site Tripadvisor ou les nombreux cityguides disponibles sur internet sont très pratiques. Je les utilise également.  Néanmoins, l’expérience nous a déjà prouvé qu’en fonction de l’endroit où l’on se rend, un minimum d’informations pratiques était le bienvenu. Évidemment, nos journées ne sont pas planifiées à l’avance. Mais nous savons précisément ce que nous voulons visiter, les spécialités que nous souhaitons goûter ou encore, les villes environnantes où nous souhaitons faire une étape (comme Drobak près d’Oslo ou Porvoo près d’Helsinki). D’ailleurs, notre prochain voyage sera à Helsinki. J’ai déjà remarqué qu’il existait beaucoup moins de guides de voyage. Affaire à suivre…

Et vous, comment préparez-vous vos voyages ? Avez-vous un guide que vous préférez ?

Bisettes !

Greenwashing, fabriquer ses produits ménagers

Depuis bientôt 1 an, nous n’avons pas acheté de produits ménagers prêts à l’emploi, en dehors d’une lessive, d’un produit vaisselle et de tablettes pour le lave-vaisselle (le tout, certifié écologique). C’est en cours de changement d’ailleurs. J’étais pourtant la première à tester les nouveautés des supermarchés, qui promettent monts et merveilles. Puis, je me suis abonnée au magazine 60 millions de consommateurs, il y a 2 ans. Là, ce fut la douche froide ! Au-delà du fait d’être souvent le dindon de la farce en tant que consommateur, je me suis rendue compte que ces produits étaient réellement dangereux pour mes proches, la planète et moi-même. Souvent bien au-delà de ce que l’on peut imaginer. J’ai donc décidé de reprendre les choses en main en m’informant, et surtout, en me formant, comme ce fut le cas pour la couture. Le livre Greenwashing, paru aux Éditions La Plage, est parfait pour commencer.

Qu’est ce que le Greenwashing ?

« Ce terme désigne une pratique commerciale utilisée par les marques pour se donner une image écologique responsable » (définition tirée du livre). En résumé, les marques qui ne s’engagent pas pour notre santé et l’environnement ont pris l’habitude d’user de stratégies et d’outils marketing, pour redorer leurs blasons et brouiller le message réel. Le plus souvent, ces marques utilisent des polices d’écritures vertes pour rappeler la nature. Les packagings sont décorés de jolies fleurs et l’emballage se veut responsable parce que coloré en kraft par exemple. Enfin, des pictogrammes, qui ne sont pas certifiés et sont même parfois inventés, étayent des slogans étudiés pour être rassurants. En gros, on joue sur les mots, et ce que nous en comprendrons. Ils usent et abusent des « codes » associés aux produits sains et écologiques. Ça peut paraître énorme, mais le Greenwashing fonctionne ! Il faut être vigilants et apprendre à reconnaître les logos fiables. On prend moins de risques en utilisant des produits bruts. À défaut, il est préférable de privilégier des produits certifiés écologiques.

Pourquoi fabriquer ses produits ménagers ?

Si les marques ont recours à ce procédé, c’est en partie pour nous rassurer sur l’utilisation de leurs produits. Si celles-ci devaient écrire sur les emballages qu’ils sont nocifs pour notre santé ou pour la planète, plus personne ne les achèterait. Pourtant, les études se multiplient et prouvent la toxicité des produits ménagers pour les enfants, les adultes, mais aussi les animaux de compagnie, la faune et la flore. Le jour où j’ai lu les dégâts provoqués par la javel sur la santé et l’environnement, j’ai cessé immédiatement de l’utiliser. Depuis, je purifie nos toilettes avec une huile essentielle, parfaitement inoffensive pour la planète, et sans danger pour notre santé, dans ces conditions d’utilisation, ainsi que du vinaigre blanc chauffé. Monsieur Chat a fait plusieurs fois des crises curieuses où il était immobilisé et respirait très mal, après l’utilisation d’un produit pour repousser les moustiques. D’ailleurs, c’est notre vétérinaire qui nous a mis en garde. Ces produits bloqueraient une connexion dans leur cerveau (en résumé hein) et provoqueraient la même chose chez les enfants en bas âge. Depuis, nous utilisons de l’huile essentielle de citronnelle en diffusion uniquement. De plus, fabriquer ses produits ménagers est très économique car les produits bruts durent plus longtemps. Notamment parce que l’on apprend à doser différemment.

Des recettes de produits ménagers très faciles à fabriquer

Le livre compte 224 pages, soit plus de 400 recettes maison naturelles très simples, pour apprendre à tout entretenir dans notre nid. J’ai beaucoup apprécié les explications scientifiques simplifiées qui permettent de comprendre quelques principes chimiques de bases, et leurs réactions. Il y a également 15 fiches produits qui présentent les ingrédients de base indispensables et leurs caractéristiques. Chaque chapitre aborde une thématique précise : la salle de bain, la cuisine, le nettoyage de printemps, la buanderie, une maison sans essuie-tout, le bureau, la chambre, les enfants, la salle de sport, le salon et salle à manger, le jardin, les chiens et chats, 7 choses à faire tous les jours. Bref, vous l’avez compris, Greenwashing est vraiment très complet !! La mise en page est agréable, les recettes sont détaillées en pas-à-pas. Elles sont vraiment simples et font appel à des produits de base, faciles à trouver comme le savon de Marseille ou le bicarbonate de soude.

Ce qui m’a vraiment poussé à vouloir changer les choses, c’est mon envie de prendre soin des miens. Je me souviens de ma grand-mère, qui vivait dans une campagne reculée, et n’avait accès qu’à une quincaillerie de bourg où j’adorais aller fouiner enfant. Il y avait déjà l’essentiel là-bas. J’aspire vraiment à revenir à l’essentiel.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Est-ce l’une de vos préoccupations ?

Bisettes !

Fabriquer son adoucissant écologique [DIY]

Nous avons toujours utilisé de l’adoucissant pour laver notre linge. Il ressortait tout doux et sentait divinement bon. Cependant, je trouvais qu’il fallait souvent en racheter et que ça avait un certain coût sur une année. Puis, j’ai lu beaucoup d’articles sur les allergènes présents dans les adoucissants du commerce. Ils sont également nocifs pour l’environnement et en terme de déchets, ce n’était pas l’idéal. J’ai commencé à remplacer notre adoucissant par du fait maison il y a bientôt 2 ans. Depuis, tout le monde s’accorde à dire que notre linge de maison est tout doux.

Faire son adoucissant est très rapide et facile

Il y a 3 étapes qui peuvent même être réduites à deux pour fabriquer son adoucissant. Tout d’abord, trouvez un contenant. Ma bouteille en verre a été achetée chez Ikea. J’en ai une seconde, qui est une ancienne bouteille en verre de limonade. Elle est très grande, mais ne rentre dans aucun de nos placards ;). Ensuite, remplissez-en la première moitié en eau. Remplissez la seconde moitié de votre contenant en vinaigre d’alcool. Ajoutez enfin l’huile essentielle de votre choix (le citron est antiseptique et bactéricide, le palmarosa enlève les odeurs de transpiration). C’est prêt ! Agitez avant chaque utilisation. Pour le dosage, j’en verse autant que pour celui du commerce.

Faire son adoucissant est synonyme d’économie

Un flacon de vinaigre d’alcool coûte environ 40 centimes d’euros et permet de faire au moins 3 litres d’adoucissant. Tout dépend de la quantité de vinaigre utilisé. Avant, j’utilisais le vinaigre pur. Monsieur l’amoureux n’aimait pas l’odeur qui persistait, selon lui, sur le linge après séchage. Le linge de maison était néanmoins plus doux. J’ai divisé la dose de vinaigre d’alcool par deux, et ça lui convient parfaitement. Il est également possible de diviser la dose par trois. Le mieux est de tester la dureté de votre eau (avec une petite bandelette) afin de vous assurer de son efficacité. Le linge est adoucit par l’action anti-calcaire du vinaigre et il permet de fixer les couleurs. Elles ne dégorgent plus en machine.

Faire son adoucissant est bon pour la planète et meilleur pour la santé

Si vous êtes allergiques aux huiles essentielles. Vous pouvez faire l’impasse sur cette étape ou bien privilégier une fragrance naturelle. Néanmoins, leurs propriétés sont intéressantes, en plus de parfumer légèrement votre linge. C’est une odeur assez subtile. Le vinaigre d’alcool est écologique. Il est biodégradable et sans danger pour la planète ou votre santé. Pour optimiser son effet écologique, il est parfois possible de le trouver en vrac (Chez Day by Day à Rennes par exemple). Le vinaigre d’alcool est également désinfectant. Son action anti-calcaire permet d’entretenir votre machine à laver au passage.

La seule chose à retenir est que le vinaigre d’alcool est l’ennemi des élastiques et qu’il est peu recommandé pour les lainages. D’expérience, je n’en n’utilise plus pour les chaussettes, les sous-vêtements, les bas de pyjamas, les jeans avec de l’élasthanne, etc. Je l’utilise principalement pour les serviettes de bain, les nappes et serviettes de tables, le linge de lit, les rideaux, etc. Pour les vêtements, je me suis rendus compte à l’usage que nous nous en passions très bien.

Petite astuce : Si comme nous, vous utilisez un sèche linge électrique, n’hésitez pas à déposer une ou deux gouttes de votre huile essentielle sur une chaussette à l’intérieur de votre sèche linge. Ceci permettra d’en renforcer l’odeur sur votre linge.

Une dernière chose : ne laissez jamais vos produits ménagers à la portée des enfants, même faits-maison et pensez à bien les étiqueter. Pour l’anecdote, Monsieur l’amoureux s’est levé récemment en pleine nuit, et a bien failli boire du vinaigre blanc en pensant que c’était de l’eau.

Et vous, fabriquez-vous votre adoucissant maison ? Utilisez-vous le vinaigre d’alcool dans votre quotidien ?

Bisettes !

Le savon d’Alep et ses nombreuses propriétés

Le savon d’Alep est traditionnellement fabriqué en Syrie, dans la ville du même nom, depuis plus de 3000 ans. Il serait l’un des premiers savons durs à avoir vu le jour. Le succès du savon d’Alep a donné naissance à de nombreuses contrefaçons. Étant donné les évènements actuels qui se déroulent à Alep (la ville et les savonneries y ont été pratiquement toutes détruites), des maîtres savonniers syriens, contraints de fuir,  sont venus s’installer en France, afin de perpétuer et sauvegarder ce savoir-faire traditionnel. Il est donc désormais possible de consommer du véritable savon d’Alep, fabriqué en France.

Savoir reconnaître un véritable savon d’Alep

Le savon d’Alep est l’ancêtre du Savon de Marseille. Sa recette ancestrale se compose d’huile d’olive, d’huile de baie de laurier, d’eau et de soude végétale. Pensez à vérifier la composition avant de l’acheter. Il ne doit comporter aucun solvant, aucun produit de synthèse, aucun colorant, aucun conservateur et encore moins de graisse animale. Les contrefaçons remplacent régulièrement l’huile de baie de laurier par l’huile de palme. Il est cuit lentement au chaudron. Le savon d’Alep est frappé, à la main, d’un seau en arabe qui indique le nom du maître savonnier et le lieu de fabrication. Sa couleur est marron doré à l’extérieur et vert à l’intérieur. Le pain de savon est à l’état brut, les bords sont irréguliers et le véritable savon flotte dans l’eau. Il sèche pendant environ 9 mois. Il se conserve indéfiniment à l’abri de l’humidité. Apparemment, il se bonifie en séchant davantage. J’en ai acheté plusieurs pains afin de les laisser sécher à la maison. Par prudence, je préfère me fier à des marques reconnues comme Alépia (je vous recommande cette vidéo de France Télévisions) ou Lauralep.

Les propriétés du savon d’Alep

La présence d’huile de baie de laurier fait du savon d’Alep, un précieux allié pour les peaux acnéiques, les peaux atopiques, le psoriasis, l’eczéma, etc. C’est d’ailleurs en raison de cet ajout que le savon d’Alep est parfois qualifié de « savon surgras ». J’achète toujours le mien avec 40% d’huile de baie de laurier. Il sent merveilleusement bon et rend la peau douce ! Personnellement, j’utilise ce savon depuis plus d’un an. Depuis, je n’ai plus aucun problème de peau. Il a réussi là où des traitements sévères contre l’acné d’adulte avaient donné des résultats mitigés. J’ai ainsi pu remplacer mon gel douche, mon nettoyant visage et mon produit d’hygiène intime par un seul pain de savon. Il est également hydratant et apaisant. Certains l’utilisent en guise de shampoing, on lui confère des vertus antipelliculaires. Il peut remplacer le savon à barbe et la mousse à raser. Vous pouvez également le râper pour faire votre lessive maison (particulièrement indiqué pour la peau sensible des bébés), de la même manière qu’avec un Savon de Marseille ou l’acheter sous forme de paillettes. Le savon d’Alep est également écologique. En effet, il est 100% biodégradable et ne requiert pas d’huile de palme, responsable de la déforestation massive. En terme de zéro déchet, on ne fait pas mieux !

Lorsque les savons sont fabriqués en France, c’est clairement indiqué sur l’emballage. Il en va de même pour les savons fabriqués en Syrie. Il est encore possible de trouver de véritables savons d’Alep fabriqués en Syrie car il y avait des stocks importants de pains qui y séchaient. Enfin, pour l’anecdote, Monsieur Chat raffole de l’odeur de ce savon. Il se frotte pendant de longues minutes contre la boîte dès que je la lui laisse !!!

Et vous ? Utilisez-vous du savon d’Alep ? Quels en sont vos utilisations ?

Bisettes !

Green Life par Victoria du blog Mango & Salt

Je suis une fidèle lectrice du blog de Mango & Salt depuis plusieurs années maintenant. Ses choix naturels, ses recettes saines et ses coups de cœurs « green » en font l’un de mes favoris. Il est devenu au fil du temps, l’un des blogs dont je ne rate jamais les articles. Alors, forcément, lorsque Victoria a annoncé la sortie de son premier livre Green Life aux Éditions Larousse, je me suis empressée d’aller le-précommander en librairie.

150 recettes végétariennes faciles à réaliser

L’une des choses que j’apprécie dans les recettes de Mango & Salt réside dans leur facilité de réalisation. Les produits se trouvent très facilement. Les recettes sont simples mais savoureuses et surtout, elles sont saines ! J’aime beaucoup les bols de Victoria sur Instagram. Ils sont très inspirants. Le livre contient des recettes pour tous les moments de la journée : le petit-déjeuner, les repas, le goûter, les petits encas. Des petits compléments d’informations et des astuces étayent les recettes.

Green Life, des recettes beauté à faire soi-même

Dans la mesure où la dangerosité des cosmétiques et produits d’hygiène ne fait plus de doute, je suis très attentive à leurs alternatives depuis quelques temps. L’idéal, c’est encore d’utiliser des produits à l’état brut ou bien de composer soi-même ses cosmétiques. Mango & Salt propose plusieurs recettes faciles à réaliser dans le livre Green Life : des masques, des gommages, du baume à lèvres et des soins pour les cheveux.

Des recettes pour entretenir naturellement son intérieur

Il est très facile de faire soi-même ses produits nettoyants. Nous n’achetons plus aucun produit prêt à l’emploi en dehors de la lessive (c’est en cours de changement d’ailleurs). Green Life propose des recettes pour entretenir son linge, sa vaisselle et tout nettoyer sainement, même les sols. J’adore découvrir les trucs et astuces de Victoria dans ce domaine.

Green Life pour prendre soin de sa santé au naturel

Les huiles essentielles sont également explorées. Elles jouent un grand rôle dans une maison saine au naturel. Le blog Mango & Salt prône le naturel, alors, je suis ravie de découvrir une section automassages et bien-être. Je fuis les médicaments pour les petits maux. Actuellement, je soigne un vilain rhume à coups d’infusions de thym biologique avec du citron frais, du gingembre et du miel. En trois jours, c’est presque terminé. Je suis donc persuadée que les petits maux peuvent être soignés naturellement. J’ai aimé découvrir des positions de yoga et pilates à travers ce livre. Elles complètent parfaitement cet ouvrage.

En résumé, vous l’aurez compris, Green Life est un coup de coeur ! Je suis ravie d’avoir cette bible du bien-être de 253 pages à portée de main.

Bisettes !

Faire ses courses en vrac [zéro déchet]

La volonté de diminuer nos déchets passe nécessairement par le constat que la majeure partie des déchets entre lors du plein de courses hebdomadaire. Auparavant, nous avions la fâcheuse tendance à remplir notre caddie virtuellement, via le drive de notre supermarché, sans nous soucier du contenant et de l’excédent d’emballage qui nous étaient proposés. La prise de conscience que nous avons eu, et le souhait de modifier notre comportement nous a poussé à revoir notre façon de faire. Petit à petit, nous avons remplacé les contenants non recyclables (le plastique notamment) et privilégié le verre lorsque cela était possible. La faute à de nombreux articles qui expliquaient que les composants nocifs du plastique avait tendance à migrer vers la nourriture. Puis, nous avons modifié notre consommation dans le fond, sans nous en rendre compte. Le vrac a rapidement fait son apparition dans notre mode de consommation orienté vers le zéro déchet.

L’intérêt du vrac réside dans une consommation au plus juste

Plus les semaines passaient, plus nos achats se résumaient à des produits bruts que nous devrions cuisiner nous-mêmes. J’en conviens, la cuisine a pris une place plus importante dans notre vie. Je cuisine désormais chaque soir. J’ai forcément dû faire des concessions pour me dégager ce temps. Probablement au détriment de la couture dans un premier temps. Je planifie également nos menus à la semaine, afin de pouvoir faire nos courses au plus juste, ce qui est tout l’intérêt du vrac. Nous achetons désormais chaque semaine la quantité nécessaire à la réalisation des recettes retenues. Ni plus ni moins. Nous avons du réapprendre à consommer avec les saisons afin de privilégier les produits français et les prix justes. Les produits BIO y sont un peu plus chers mais comme nous n’y achetons que le nécessaire, ça s’équilibre. Nous avons de moins grandes quantités pour le même prix global.

Quel équipement pour consommer en vrac ?

Dans un premier temps, nous voulions limiter nos achats emballés. Nous avons donc trouvé un primeur dans le centre de Rennes (aux Halles centrales), où nous faisons nos courses tous les week-ends depuis bientôt 3 ans. Il est plus facile d’oser demander à un commerçant avec qui nous avons une relation de confiance et que nous serons amenés à revoir. On évite à chaque fois de répéter nos motivations. Nous nous sommes équipés en sacs à vrac de grande taille, en gaze de coton bio, pour les fruits et légumes. Nous avons également acheté des sacs à vrac plus petits pour les achats à la Biocoop ou chez Day by Day. La gaze de coton est tellement légère qu’il n’y a pas d’incidence sur la balance. C’est plus facile pour les commerçants. Nous transvasons dans nos bocaux Le Parfait une fois rentrés à la maison. Toutefois, les contenants en verre se trouvent facilement dans les achats passés. Nous avons investi dans deux jolis paniers et une glacière en coton bio (Picard). Nous avons également acheté deux vélos équipés de paniers pour faciliter nos déplacements avec nos courses en vrac dans le centre ville. Enfin, la yaourtière Multi Délices est devenue notre meilleure alliée.

Où consommer en vrac ?

Notre primeur joue parfaitement le jeu avec nos sacs à vrac. Nous consommons peu de viande et de poissons, mais nous les achetons chez de petits commerçants, en circuits courts. Ils vendent également des oeufs en vrac. Nous n’avons pas encore réussi à faire accepter nos bocaux. La tare les rebute un peu. Contrairement à notre fromager (fromagerie Gauthier) qui propose des fromages, du râpé, de la crème fraîche, du fromage blanc, du riz au lait en vrac et qui accepte nos contenants. Nous avons également trouvé un boulanger (située en face des Halles, rue de Nemours) qui accepte nos sacs en coton bio pour ranger le pain coupé. Pour les achats secs comme le riz, les pâtes ou encore la farine, nous essayons de privilégier la Biocoop lorsque nous trouvons le temps de nous y arrêter pour faire le plein. Nous allons parfois chez Day by Day également. Nous sommes un peu partagés sur ce dernier car la provenance des produits, leur qualité et le peu de produits BIO proposés nous embêtent un peu. Nous y trouvons surtout nos shampoings solides et savons de Marseille. Il nous reste néanmoins certains achats pour lesquels nous n’avons pas encore trouvé de solutions (le lait BIO, le papier toilette écologique ou la litière végétale de Monsieur Chat par exemple).

Quel bilan après six mois de courses en vrac ?

Nous essayons de relativiser en regardant déjà tout ce que nous avons pu changé et espérons continuer à modifier nos habitudes petit à petit. Nous faisons de notre mieux. Les Halles centrales de Rennes nous ont permis de trouver un cadre humainement plus agréable où tous les corps de métiers sont représentés. Les courses sont devenus un moment de partage, convivial, où nous prenons le temps de découvrir des produits longtemps négligés et recevoir des conseils avisés. La plupart des commerçants accepte les tickets restaurants, ce qui est bien pratique pour la gestion de notre budget. En définitive, nous n’avons pas le sentiment d’avoir augmenté notre budget courses, bien au contraire. Nous y laissons la même somme chaque semaine, mais différemment, principalement en circuits courts. Le vrac nous a surtout poussé à reconsidérer la manière que nous avions de nous alimenter et de consommer. Une dernière chose par contre, nous mettons plus de temps à faire nos courses chaque samedi (avant les vélos, nous faisions tout à pied, alors, ça nous prenait bien deux heures aller-retour).

Encore une fois, l’idée n’est pas de culpabiliser qui que ce soit, chacun fait comme il veut et surtout, comme il peut. Ce rythme de vie nous correspond vraiment bien à l’heure actuelle. Nous espérons que nous pourrons le préserver lorsque nous aurons une vie de famille avec enfant.

Bisettes !

Le guide de la famille presque zéro déchet

Lorsque j’ai commencé à faire des recherches sur les moyens de diminuer nos déchets, j’ai découvert plusieurs blogs, qui fourmillent de solutions, d’astuces et de recettes à faire soi-même. La famille presque zéro déchet a publié un livre, dont j’ai rapidement fait l’acquisition. Elle a depuis publié un second livre, destiné aux enfants.

Comment se lancer dans le zéro déchet ?

Bénédicte Moret, Jérémie Pichon et leurs deux enfants ont adopté un mode de vie zéro déchet au quotidien. Le livre en est donc le reflet. Il explique les bases du zéro déchet et offre des solutions pratiques, faciles à adopter dans sa vie de tous les jours. Un plan d’actions est proposé. L’univers des courses, de la cuisine, de la salle de bain et de la maison en général y sont abordés. Par exemple, le plan d’action pour passer à une cuisine presque zéro déchet consiste à se procurer les ustensiles indispensables (action n°1). Puis, le fait maison est vivement recommandé (action n°2). Enfin, l’action n° 3 consiste à trouver des nouvelles recettes. Ce sont les grandes lignes, je vous l’accorde. Ensuite chaque action est détaillée, approfondie et surtout, documentée. Les auteurs partagent le résultat de leur expérience, mais pas seulement. Ils comparent régulièrement le coût des solutions jetables, à celui des solutions durables et écologiques disponibles. L’écologie semble vraiment économique à long terme. Ils apportent également des preuves du bénéfice pour la planète (l’utilisation d’une cup par une femme pendant 1 an permettra d’éviter l’utilisation de 156 tampons, en moyenne).

Remplacer l’industrialisé par le fait maison

L’un des moyens les plus simples pour diminuer ses déchets consiste à éviter d’en produire. Plus facile à dire qu’à faire, je suis bien d’accord. Cela passe en grande partie par le fait maison et l’utilisation de produits bruts, locaux, de saison, non raffinés (suppression de nombreuses étapes de l’industrie conventionnelle) et dépourvus d’emballage. De nombreuses recettes ponctues également les chapitres cuisine et hygiène de ce livre. On apprend ainsi à réaliser sa poudre à lave-vaisselle par exemple. Je l’ai testé mais un film gras s’est déposé sur toute ma vaisselle. J’ai donc contacté Bénédicte Moret, pour lui demander conseil. Elle m’a conseillé de mettre une noisette de savon noir sur la poudre à lave-vaisselle. Je n’ai pas réessayé depuis mais j’ai eu le même résultat avec un seau de poudre à lave-vaisselle écologique que je vais devoir utiliser prochainement. On verra si l’astuce fonctionne.

Des gestes écologiques faciles à adopter

J’ai tout de même adopté pas mal de petits gestes écologiques depuis la lecture de ce livre, que j’aime beaucoup. J’utilise désormais du gel d’aloe vera et de l’huile de jojoba pour hydrater ma peau. Le bicarbonate de soude a remplacé la crème à récurer à la maison. Le percarbonate fait des merveilles sur notre linge blanc. Des lingettes lavables en microfibres ont remplacées le saupalin (il nous reste un rouleau depuis plusieurs mois maintenant). Le compost a fait son entrée dans notre nid. Nous nous sommes équipés en sacs à vracs (en gaze de coton bio très légère) qui nous permettent de faire nos emplettes à la Biocoop et au marché. Les marchands acceptent de les utiliser dès lors qu’ils n’ont pas à les tarer. Ils sont tellement légers qu’il n’y a pas d’impact sur la balance et le prix final.

Ce livre est vraiment agréable à lire. Encore une fois, il n’est pas question de faire la morale à qui que ce soit. Chacun est libre de faire comme il veut. Chacun fait également comme il peut. On ne pourra pas forcément adopter la totalité des gestes, mais le moindre petit geste pour la planète est bon à prendre. Remplacer son adoucissant par un mélange eau et vinaigre blanc par exemple prend 2sec (c’est vivement recommandé pour la santé et les finances). Je vous invite à écouter une interview très intéressante de Jérémie Pichon dans l’émission radiophonique Sur la route.

Bisettes

Le grand guide des huiles essentielles

J’aime beaucoup les huiles essentielles. Nous en utilisons à la maison par diffusion afin de parfumer et purifier notre air intérieur, de façon naturelle. Elles sont également très utiles pour parfumer des produits ménagers maison. J’en mets une dizaine de gouttes dans notre adoucissant maison par exemple. La difficulté consiste à bien en maîtriser les usages et les applications. À moins d’avoir une qualification en aromathérapie, il vaut mieux se référer à un guide, écrit par un professionnel.  Si les huiles essentielles sont dotées de forts pouvoirs, elles peuvent s’avérer très dangereuses lorsqu’elles sont manipulées sans expérience. Le grand guide des huiles essentielles, paru chez Marabout, est justement parfait pour s’initier aux huiles essentielles en toute sécurité.

Découvrir les huiles essentielles

Le livre est un guide très complet, composé de 512 pages, découpé en sept chapitres (découvrir les huiles essentielles, utiliser les huiles essentielles, se soigner par l’aromathérapie, les huiles essentielles de A à Z, les hydrolats et les huiles végétales de A à Z, les huiles essentielles dans la maison, annexes). La première partie présente les bases de l’aromathérapie et de la phytothérapie. On y apprend ainsi à différencier les composés odorants, de l’essence des plantes aromatiques. On y découvre la composition d’une huile essentielle, d’un hydrolat et d’un absolu. Les différents procédés d’extraction sont également détaillés dans ce guide. Il présente également les nombreuses propriétés des huiles essentielles.

Utiliser les huiles essentielles

Il y a de nombreuses mises en garde à connaître avant de commencer à les utiliser, de façon optimale et sans risque de toxicité. Il faut déjà savoir que celles-ci sont déconseillées aux femmes enceintes ou allaitantes, aux enfants en bas âge et aux animaux domestiques. Il est impératif de vérifier le nom botanique d’une huile essentielle avant de l’utiliser. Celles à base de zestes d’agrumes se conservent beaucoup moins longtemps que les autres (entre 1 à 2 ans au lieu de 2 à 5 ans). Pour une utilisation corporelle, il est souhaitable de diluer une huile essentielle dans un corps gras (comme une huile végétale par exemple). Je dépose quelques gouttes d’huile essentielle de citronnier sur une feuille de papier toilette écologique, que je dépose dans le sac de l’aspirateur pour l’assainir. Pour chacune d’elles, une fiche complète en présente l’identité, l’histoire, les propriétés, les indications et les méthodes d’utilisation conseillées.

Une huile essentielle pour soigner plusieurs pathologies

Ce guide présente 81 pathologies et les solutions à apporter pour y remédier. Des mélanges sont proposés pour les adultes mais également les enfants, en fonction de leur âge. Quelques gouttes d’huile essentielle de citronnier viennent rapidement à bout des pellicules, quelques gouttes d’huile essentielle de tea tree permettent de purifier durablement l’haleine ou de soigner un aphte, etc. L’huile essentielle de palmarosa remplace à merveille les déodorants chimiques du commerce.

L’hydrolathérapie occupe également une place de choix dans ce guide. Celle-ci a l’avantage de s’avérer efficace et sans danger, contrairement aux huiles essentielles. Elle peut être utilisée comme aromathérapie du bébé et du jeune enfant.

J’espère que ce guide vous sera aussi utile qu’il peut l’être pour moi. Et vous, avez-vous un guide à me recommander pour l’utilisation des huiles essentielles ?

Bisettes !

Les vertus du véritable Savon de Marseille

En cherchant à réduire nos déchets, j’ai découvert plusieurs ingrédients de base, indispensables pour entretenir notre nid et prendre soin de nous. Le Savon de Marseille est l’un de ces ingrédients magiques. La principale difficulté consiste à acheter du véritable Savon de Marseille, car il n’existe pas de certification dans le domaine. Il faut savoir qu’à l’heure actuelle, quatre savonneries reconnues produisent encore ce célèbre Savon de Marseille, de façon artisanale : Marius Fabre, La Savonnerie du Fer à Cheval, Le Serail, La Savonnerie du Midi (source : France 5). Ensemble, elles composent l’Union des Professionnels du Savon de Marseille.

La composition du véritable Savon de Marseille

La composition des Savons de Marseille produits par ces savonneries n’est plus fidèle à la recette fixée par l’Édit Colbert de 1688 qui indiquait que le véritable Savon de Marseille devait être composé de 72% d’huile d’olive au minimum et de soude. Aucun autre ingrédient ne devait entrer dans la composition (en dehors de l’eau et du sel). Désormais, la plupart des Savons de Marseille recommandés sont constitués d’un mélange d’huile (olive, palme, coprah/coco) au lieu de l’huile d’olive seule. L’huile de palme (sodium palmate) est moins coûteuse que l’huile d’olive et permet de faire durcir les pains de savons plus vite. L’huile de coprah (chair de noix de coco) permet de faire mousser le savon. Il semblerait que l’effet moussant soit activement recherché par le consommateur. Ces deux huiles ne sont pas indispensables et pourtant, elles entrent dans la composition de la plupart des Savons de Marseille classiques. Je n’ai pas trouvé de petits producteurs qui utilisent exclusivement de l’huile d’olive. D’ailleurs, si vous connaissez des adresses, je suis preneuse ! Soyez vigilants, certains Savons de Marseille commercialisés en grandes surfaces contiennent des graisses animales (passez votre chemin si vous voyez Sodium Tallowate parmi les ingrédients).

Reconnaître le véritable Savon de Marseille

Le Savon de Marseille doit avoir une forme cubique. Il est produit en grosse quantité en Provence. L’énorme pain sera ensuite découpé. Chaque face doit être estampillée (la mention 72% doit apparaître). Sa forte concentration en huile d’olive lui donne une couleur brune foncée (d’ailleurs, les véritables pains de Savons de Marseille n’auront jamais la même couleur). La cuisson au chaudron pendant plusieurs jours est un gage de qualité. Il ne contient ni colorant, ni parfum, ni additif, ni tensioactif. Il doit être 100% naturel et d’origine végétale. De manière générale et à moins de connaître un petit producteur de confiance, il vaut mieux se tourner vers les quatre savonneries citées auparavant. Il existe également un savon de Marseille de grande qualité, produit en Ile-de-France (et non en Provence) par Alepia. Sa composition est la plus fidèle à la recette d’origine que j’ai pu trouvée et le processus de création au chaudron est strictement respecté. Je vous en reparlerai lorsque je l’aurai testé.

Les avantages et les inconvénients du Savon de Marseille

Le Savon de Marseille est économique, écologique et peut être conservé très longtemps. Il est économique car il est peu coûteux et durera longtemps (en fonction de votre utilisation bien sûr). Il est écologique car biodégradable. Évidemment, son impact sur l’environnement dépendra également de la provenance des huiles végétales entrant dans sa composition. Certaines huiles viennent de loin. L’exploitation de l’huile de palme entraîne une déforestation massive, l’expropriation de populations locales et le massacre d’espèces animales. Il est également polyvalent. Vous pouvez utiliser la version verte pour vous laver les mains, vous doucher, certains l’utilisent même en guise de shampoing. Prudence, j’ai lu qu’il pouvait parfois s’avérer décapant pour les peaux sensibles ou le visage. Personnellement, j’utilise un autre ingrédient magique sous la douche, je vous en parlerai prochainement. Vous pouvez également vous en servir pour laver votre vaisselle à la main, avec une jolie brosse à vaisselle en bois (tellement plus joli et écologique que l’éponge et le flacon de produit vaisselle). La version blanche peut être utilisée pour la lessive à la main ou en machine. Dans ce cas, il ne doit pas contenir de glycérine car cela abîme la machine à laver avec le temps. Ma grand-mère paternelle détachait toujours le linge avec son gros cube de Savon de Marseille blanc. D’ailleurs, un cube se râpe aisément avec une grosse râpe à fromage (les paillettes seront plus faciles à dissoudre).

Bref, j’espère que ce que j’ai appris au gré de mes recherches sur le Savon de Marseille vous sera utile. Sachez qu’il est possible de visiter gratuitement la savonnerie du Serail ou la savonnerie Marius Fabre. Si vous souhaitez approfondir vos connaissances en la matière, je vous recommande le livre Le Savon de Marseille. Pour information, les cubes Marius Fabre ont été achetés en droguerie et la tranche de savon de Marseille Marius Fabre a été achetée chez Day by Day (Rennes). Le magasin commercialise également des chutes de savon de Marseille (encore plus écologiques et zéro déchet).

Bisettes !

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